Neil Blompkamp – photo Natasha Baucas

Voici le portrait d’un jeune réalisateur qui affiche un léger penchant pour la robotique : Neil Blomkamp. Il a, en 3 films et quelques courts-métrages, apporté une nouvelle vison de la Science-Fiction. Un poil dystopique…

Vous reprendrez bien un peu de Science-fiction ?

Aujourd’hui je vais vous parler d’un réalisateur qui a, en très peu de temps, insufflé un peu de nouveauté dans la SF.

Je vais vous parler de Neil Blomkamp.

Neil Blomkamp est né le 17 septembre 1979 à Johannesburg en Afrique du sud.

A 18 ans il part au Canada pour étudier en école de cinéma.

A la sortie de l’école, il se spécialise dans les effets visuels notamment pour les séries Smalville ( une série retraçant les aventures d’un Superman adolescent) et Stargate SG 1 .

Il réalise ensuite des clips publicitaires , en particulier un pour Citroën où l’on voit une voiture se transformer en robot et entamer quelques pas de danse……

Une certaine prédisposition pour mettre en scène des robots.

En 2004 il réalise son premier court-métrage : Tetra Vaal : une fausse pub pour des robots humanoïdes à destination des forces de l’ordre.

2 ans plus tard, Adicolor Yellow met en scène un cyborg rebelle qui met en échec des mercenaires à sa poursuite.

La même année il réalise Alive in Joburg .

Il s’agit d’un faux reportage qui raconte la vie quotidienne d’aliens réfugiés en Afrique du Sud et de leur cohabitation difficile avec les autochtones.

C’est ce court-métrage qui va le faire connaitre du grand public et aussi taper dans l’œil d’un producteur-réalisateur néo-zélandais : Peter Jackson.

Il va demander à Blomkamp de réfléchir à une adaptation live au cinéma du jeu vidéo HALO.

Après la réalisation de 3 courts métrages dans l’univers du jeu, le projet est abandonné , sont cout étant jugé excessif.

Neil , oui je l’appelle Neil , c’est plus simple… décide alors de se lancer dans la réalisation d’un long métrage District 9 qui sort en 2009.

Le film en question reprend le sujet du court métrage Alive in Joburg.

Le passage vers le grand écran.

Nous somme à Johannesburg. Un vaisseau spatial s’est stabilisé à quelques centaines de mètre au-dessus de la ville.

Dans un premier temps rien ne se passe , aucun signe des occupants dudit vaisseau.

Las autorités décident d’entrer dans le vaisseau et découvrent des extra-terrestres en perdition, affamés  et désemparés.

Ils sont alors envoyés de force sur la surface de la planète et parqués dans des bidonvilles : les districts.

Le film commence 28 ans plus tard.

Il se présente  , dans sa première partie comme un documentaire en immersion auprès de membres de la MNU.

La MNU est un organisme privé qui gère la présence des extra-terrestres sur Terre.

Le faux-documentaire est accès sur Wikus Van de Merwe qui supervise le déménagement des extra-terrestres aussi appelé les crevettes vers un nouveau district .

Au cours d’une opération de relogement pour le moins musclée, Wikus, oui la pareil on se contente du prénom, reçoit au visage un liquide noirâtre.

C’est à partir de ce moment que tout va commencer à partir de travers pour ce pauvre Wikus.

Dans les premières heures après l’exposition au produit inconnu, il tombe progressivement malade, il va entre autres vomir sur son gâteau d’anniversaire…

Les changements physiques apparaissent rapidement et il devient vite clair que l’ADN de Wikus se mêle à celui des crevettes.

A la terreur du pauvre homme, répond l’intérêt de ses employeurs qui voient dans cette hybridation aussi imprévue qu’inespérée une opportunité stratégique et commerciale.

Le héros devient alors un sujet d’expériences pour des scientifiques peu scrupuleux.

Il parvient à s’enfuir de justesse avant un démembrement en bonne et due forme.

Le pauvre homme, qui n’était qu’un bureaucrate lambda va devenir en quelques heures, la personne la plus recherchée d’Afrique du Sud et potentiellement un être d‘une valeur incommensurable.

Les équipements aliens ne fonctionnent qu’au contact de l’ADN alien, les dirigeants de la MNU se voient donc ouvrir un arsenal d’une efficacité redoutable.

A condition de retrouver Wikus, ce qui n’est pas simple….

De son côté, Wikus a peut-être un moyen d’être guéri et de stopper sa mutation. Un des aliens lui dit que le vaisseau qui plane au-dessus de leur tètes, dispose de quoi le soigner.

Mais pour s’y rendre, il faut du carburant pour alimenter une sorte d’annexe, cachée sur Terre, qui peut emmener ses occupants dans le vaisseau-mère.

Ce carburant, c’est le liquide noirâtre dont Wikus s’en est aspergé le visage un peu plus tôt…

Ironie quand tu nous tiens…..

La capsule contenant le fameux carburant est au siège de la MNU.

Wikus et son ami de circonstance vont donc aller le chercher au cours d’un raid aussi improvisé que violent. L’armement extra-terrestre faisant des merveilles …si je puis dire.

L’alien se rend alors compte que la MNU ,qui n’en est plus à une ignominie près ,dispose d’un laboratoire où elle dissèque ou voire même torture des aliens.

Une fois le carburant récupéré, tout ce joli monde retourne dans le district 9 .

Mais Wikus est toujours la cible d’une chasse à l’homme qui voit intervenir une nouvelle faction : des trafiquants d’arme nigériens.

Cela donne lieu à un affrontement très violent pour savoir qui aura le droit de dépecer le pauvre homme.

Une fois encore il en ressort vivant mais encore un peu plus changé, la mutation s’accélère….

L’annexe finira par décoller …sans lui, mais avec la promesse de revenir pour le guérir.

Quand la fiction rejoint la réalité….

Le sous-texte du film est très clair, dénoncer l’apartheid.

Une race qui se trouve parqué dans des bidonvilles et traité d’une manière ignoble.

Et présenter une vision pour le moins singulière de la première rencontre humains/extraterrestres….

Au début du film, un des acteurs dit qu’on s’attend à voir les extra-terrestres débarquer à New-York , pas à Johannesburg !

On est à mille lieux de la version romantique voir éthérée que l’on voit voit dans Rencontre du troisième type.

Ici rien de glamour, ce ne sont pas des vulcains bien propres sur eux et stoïques.

On a affaire à des êtres recouverts d’une carapace qui ont des coutumes, un régime alimentaire totalement différentes des nôtres.

Ça n’envoie pas du rêve comme on dit !

Ici les aliens sont là parce que leur vaisseau est en panne, on les en extirpe sans vraiment leur demander leur avis et on les parque sur Terre dans une société violente en proie à un clivage racial.

Le fait même qu’on les surnomme les crevettes dit déjà beaucoup de choses….

Le terme crevette traduit en afrikaner (langue officielle en Afrique du Sud), rappelle celui de kafir qui désigne de manière péjorative les noirs sud-africains …

Car on voit que le vaisseau est arrivé en 1982, l’apartheid est aboli en 1991

Ce film est une sorte de manifeste de la vision de la science-fiction par Neil Blomkamp.

On en avait déjà eu un aperçu avec Alive in Joburg , mais ici ,c’est encore plus marqué et développé, normal pour un long métrage me direz -vous .

La science-fiction de Neil fait la part belle au mécha-design purement mécanique mais aussi à une sorte d’entre deux avec un coté organique très poussé, explicite voire cru.

Les armes aliens produisent des effets spectaculaires sur leur cibles et on le voit très bien à l’écran.

Pas de simple évocation d’un coup au but.

Bien souvent, lors d’un tir d’arme, il y a l’image du « résultat » , cela va d’un membre découpé à l’explosion pure et simple d’un corps.

C’est à se demander comment le film est classé tous publics !

Ce mélange mécanique-organique, on le retrouve dans son deuxième film : Elisyum qui sortira en 2013.

De la SF politique ?

Dans ce film, c’est la lutte des classes qui est mise en avant et d’une manière très poussée.

Voire quasiment d’une façon manichéenne.

L’action du film se déroule en 2154 sur Terre ainsi qu’en orbite autour de la planète.

Le héros est un ancien voyou qui a décidé de regagner le droit chemin.

Il travaille maintenant dans une usine où l’on fabrique des robots.

Il vit dans une petite maison mais pas dans la prairie, plutôt au milieu d’un bidonville qui s’étend à perte de vue.

Et ce paysage semble être le même partout sur Terre ….

Au quotidien, il doit composer avec des voisins qui essayent de le faire replonger dans la truanderie ,  une police robotisée qui n’a ,mais alors pas du tout , le sens de l’humour et des conditions de travail pour le moins compliquées.

C’est justement à son travail que son destin va prendre un tournant dramatique.

Il est exposé à une dose mortelle de radiations, le diagnostic est implacable, il ne lui reste plus que 5 jours à vivre.

Son salut se trouve à quelques centaines de kilomètres… dans l’espace.

Sur Elysium pour être précis.

Cette station spatiale est le paradis en orbite terrestre.

C’est là que vivent les humains les plus fortunés, bien à l’écart des simples rampants pauvres et malades.

On trouve dans cette station des capsules médicales, ressemblant à des solariums, qui peuvent guérir de tout en quelques instants.

Mais c’est là que ça se complique, n’entre pas qui veut sur Elysium.

C’est un paradis certes mais gardé par des cerbères.

Et toute tentative d’y accéder se conclue bien souvent par un échec.

Et cet échec, ce n’est pas juste une petite tape sur les doigts, il s’agit parfois d’un missile qui cible le vaisseau dans lequel vous êtes….

Pour avoir la moindre chance de passer, il faut aller voir …un passeur.

Qui vous donnera une fausse identité et vous mettra dans un vaisseau contre une somme rondelette.

Or cet argent, Max, le héros, ne l’a pas.

Le passeur va lui proposer un marché, s’il accompli un braquage pour lui il pourra avoir un accès à Elysium.

Pour accomplir ce braquage, on lui implante une puce à même le cerveau et on lui greffe un exosquelette.

Par souci du détail et comme à son habitude, Neil détaille cette scène avec beaucoup de minutie.

On retrouve là son côté hybride mécanique/organique.

Le braquage va bien évidemment foirer et Max va devoir échapper à des mercenaires.

Car il a braqué le cerveau d’un citoyen d’Elysium qui possède les codes de l’ordinateur central de la station spatiale.

Blessé, il ira demander de l’aide à une amie infirmière qui le soignera chez elle.

L’amie en question a une fille malade et elle voudrait elle aussi aller sur Elysium.

Mais tout juste soigné , Max , refuse et la plante sur place.

Niveau gratitude, là on est pas mal.

Doit-on le considérer comme un trouduc’ ? libre à vous de décider, pour ma part … oui.

C’est un point commun pour les 2 premiers films de Blomkamp.

Le personnage principal est un anti-héros, Wikus dans district 9 est un benêt dépassé par la situation, un simple gratte papier qui se retrouve face à une situation exceptionnelle.

Là Max essaye difficilement de vivre une vie honnête, et face à une mort certaine et imminente va replonger dans le crime par peur de sa fin inéluctable et agir égoïstement.

Il réussit tout de même à atteindre Elysium mais en tant que prisonnier.

La fille de son amie est finalement sauvée, pas lui.

Dans un ultime sursaut humaniste, il reprogramme l’ordinateur central de la station et désigne tous les habitants de la Terre comme des citoyens d’Elisyum avec tous les avantages qui en découlent.

Ce film fut critiqué pour son manichéisme un peu simpliste.

Certaines situations sont certes un peu caricaturales, mais c’est aussi le rôle d’une œuvre de science-fiction de forcer le trait pour mettre en avant une idée.

Voir le monde avec des yeux d’enfant.

Son troisième film Chappie sort en 2015.

On retourne à Johannesburg , toujours en proie à une violence incontrôlée.

Les autorités décident de faire appel à la société Tetravaal qui fabrique des androïdes policiers appelés les scouts.

Scout peut être traduit par éclaireur ou sentinelle.

Ils accompagnent les policiers dans les missions risquées et même les précèdent pour prendre les coups à leur place.

C’est d’ailleurs ce qui arrive au scout numéro 22.

Un vrai poissard celui-là, à chaque sortie il morfle.

Lors de la dernière opération, il va vraiment déguster , il se prend  une roquette en plein torse , rien que ça.

Parallèlement on découvre le personnage de Deon, l’inventeur des scouts.

Jeune homme talentueux, les scouts ne sont pour lui qu’une première étape.

Son rêve : créer une intelligence artificielle douée de conscience et de consciente de sa propre existence.

Et il y arrive, sur son ordinateur chez lui au beau milieu de la nuit après d’innombrables essais.

Mais sa patronne ne veut pas en entendre parler.

C’est là qu’il croise le chemin de numéro 22 qui est promis à la destruction.

Il va alors voler le robot pour l’amener chez lui et lui implanter l’intelligence artificielle.

Du moins l’espère-t-il ….

Car sur le chemin de son domicile, il se fait braquer par des voleurs à la petite semaine.

Leur but, éteindre les robots policiers.

Le raisonnement se tient : ce sont des machines et une machine ça s’éteint.

Et ils vont donc obliger leur créateur à les éteindre.

Ce serait tellement simple, mais ça ne marche pas comme ça.

Les truands vont alors découvrir le robot dans le fourgon de Deon et vont le forcer à le reprogrammer pour qu’il suive leurs ordres

Une drôle d’association va se créer pour remettre en état numéro 22 et lui implanter l’IA.

Le robot s’éveille et on découvre que comme tout être vivant qui nait, l’IA réagit comme un enfant.

D’abord guidé par la peur, le robot renommé Chappie fait ensuite preuve d’une grande curiosité et apprend à grande vitesse.

Mais il reste encore un esprit jeune à la fois craintif et naïf.

Naïveté dont vont se servir les truands pour lui faire commettre des crimes.

En rusant pour lui faire croire que le vol de voiture est une façon de récupérer un bien accaparé par autrui.

Ou de lancer un couteau sur quelqu’un pour qu’il fasse un gros dodo.

Il est étonnant de voir les différences de comportement des différents personnages envers le robot.

Deon , l’inventeur se présente comme le créateur avec toute la symbolique religieuse qui en découle.

A plusieurs reprises, il revendiquera ce statut et demandera à Chappie une obéissance totale.

Les truands ,1 femme et 2 hommes auront une relation plus familiale.

L’anthropomorphisme joue à fond et les rôles se distribueront de manière naturelle.

La femme s’attribuera le rôle de maman, le chef de l’équipe celui de papa et le troisième sera un peu comme un frère ou un ami.

La mère aura une fonction protectrice envers l’enfant qu’est toujours l’IA, le père quant à lui sera l’éducateur celui qui voudra en faire un homme, un vrai.

Autant la mère peut paraitre sincère, autant le père joue sur les sentiments du robot.

Mais une fois que circule l’information qu’un scout a été reprogrammé pour aider des voleurs , c’est une autre affaire.

Un collègue de Deon , met en avant un autre projet et va tout faire pour éliminer le créateur et sa créature.

Peine perdue, Deon est gravement blessé et le collègue mis hors d’état de nuire.

Chappie se révèle être doué en informatique et propose à Deon de transférer son intelligence dans un robot avant de mourir.

La fin du film voit deux robots totalement libres s’enfuir dans Johannesburg.

Une vision de la maïeutique ….

Le traitement de la « naissance « d’une IA par Neil Blomkamp est pour le moins originale.

Car naissance est le mot juste, on ne voit pas une entité être pleinement consciente et capable dès les premiers instants de son existence comme Ultron dans Avengers.

Aux premiers instants de sa mise au monde sous la forme d’un robot humanoïde, l’IA va se cacher pour se protéger, elle est apeurée.

Il va falloir l’éduquer, l’aider à grandir, apprendre tout un tas de choses comme on le ferait pour un véritable enfant.

Enfant que Chappie restera pendant tout le film.

Il y a aussi une autre question, quels sont les critères pour déterminer si un être est vivant ?

Doit-on s’arrêter à la définition d’un être organique ? dans ce cas les personnes avec des prothèses sont-elles moins des êtres vivants ?

Vous me direz, dans le cas d’un robot, on enlève sa batterie et hop, plus rien.

Je vous répondrais, administrez une décharge électrique à un humain et hop, plus rien.

Pas la peine d’essayer hein , on est bien d’accord c’est de la théorie…..

ELysium et Chappie, même si ils sont de bons films , n’auront pas le succès de District 9 .

Il est vrai qu’ils souffrent de la comparaison qu’a été le choc de la découverte de son premier long métrage.

Il aura ensuite l’occasion de travailler sur un hypothétique Alien 5 avant d’être dirigé vers la sortie par Ridley Scott qui décide de réaliser Prométheus.

Il commence également la préproduction de Robocop returns la suite directe du premier Robocop.

Mais là aussi, patatra , il quitte le projet , il semblerait pour cause de mésentente avec la MGM.

Quand ça veut pas …

A foison sur internet

Entre temps, il va créer les studios Oats en 2013 et va réaliser plusieurs courts-métrages dans la même veine que ses précédentes réalisations.

De la bonne vieille science-fiction dystopique et bien organique comme il faut.

Sur sa chaine You Tube, vous trouverez pêlemêle des télé-achats qui tournent mal , des pastilles qui se payent ostensiblement la tronche de Donald Trump.

Mais aussi 3 courts métrages d’une qualité exceptionnelle.

Mais attention, ils sont gore à la limite du film d’horreur.

Rakka qui raconte les efforts désespérés des terriens pour résister à une invasion extra-terrestre.

Firebase un mix entre Apocalypse Now et Akira…

Zygote : un huis-clos entre deux survivants et un monstre sorte de patchwork humain.

A ne pas louper 2 pépites intitulées God , dieu en anglais.

On y voit Dieu dans un salon, aux murs recouverts de boiseries, qui joue à … Dieu.

A une particularité prés, le monde se résume à un paysage de la taille d’une table où l’on voit évoluer des êtres humains.

Et il s’amuse avec eux en faisant parfois preuve de sadisme.

Nous espérons tous qu’il va refaire le coup de Alive in Joburg en transposant un de ses courts au cinéma.

Au moment ou j’enregistre cette émission, Neil a annoncé travailler sur un nouveau film dont on ne sait pas grand-chose.

Alors qu’est-ce qui fait que le travail de Neil Blomkamp vaille le détour ?

Il a débuté sa carrière comme spécialiste des effets spéciaux , il en connait la mécanique et sait les intégrer au mieux dans ses œuvres et ils vieillissent plutôt bien.

Quand on revoit district 9, on est bluffé par l’aspect des crevettes et leur intégration dans le décor.

Pareil pour Chappie, je me demande qu’est-ce qui est vrai , qu’est-ce qui est faux  tant le rendu des robots est réaliste.

Ce sont aussi les thèmes abordés dans les films : l’apartheid, la lutte des classes, la notion de la vie.

Neil Blomkamp, c’est une vision très personnelle, heureusement encore, de la SF , pas glamour pour un sou, réaliste, dans la mesure du possible….,dystopique , violente .

Sa jeunesse en Afrique du sud n’y est peut-être pas pour rien…

Et c’est surtout son hybridation mécanique-organique qui fait un véritable marqueur de son œuvre.

Il est encore jeune, il a 40 ans, et déjà un sacré CV.

Il a encore le temps de faire beaucoup de choses, bonnes ou pas, ça c’est le futur qui nous le dira….

Je vous donne rendez-vous dans un mois pour le prochain numéro de l’émission Vous reprendrez bien un peu de Science-fiction ?