La société archéologique du Finistère met à l’honneur le patrimoine d’origine romaine en Bretagne (ou en Armorique si vous préférez !). L’Empire Romain a laissé de nombreuses traces et celles-ci sont observables un peu partout sur le territoire breton. Une émission où Yves Coativy, professeur à l’Université de Bretagne Occidentale et président de la Société archéologique du Finistère, contextualise et nous apprend à comprendre les différents témoignages visibles dans notre paysage.
L'empire romain en Armorique
Source photographie : Société archéologique du Finistère
Quelques exemples en Bretagne :
Quimper. Rome au Musée départemental breton
A l’origine, le Musée départemental breton est le musée de la Société archéologique du Finistère et une partie de ses collections d’objets antiques remontent à l’époque où les membres de la SAF exploraient les sites anciens du département. Par la suite, des trouvailles, des dons, des dépôts, des acquisitions sont venus enrichir le musée, ce qui permet de présenter une belle vue d’ensemble de la vie en Armorique à l’époque romaine sous des aspects très divers. A visiter sans modération ! Et l’accès est même gratuit pour les membres de la Société archéologique du Finistère à jour de leur cotisation…
Rennes. Notre ancêtre Titus Flavius Postuminus
Le démontage des remparts anciens a au moins eu le mérite, à Rennes et à Nantes, de faire « ressortir » des objets qui avaient été enfouis à la fin de l’empire romain pour servir de base aux murailles. Un des plus intéressant est la stèle de Titus Flavius Postuminus (135) qui rappelle les états de services de ce notable de la cité des Riedones qui a été duumvir (équivalent à maire) à deux reprises, ce qui est exceptionnel. Ce très bel objet, avec d’autres dédicaces au même nom, est conservé au Musée de Bretagne / Musée des Champs Libres à Rennes qui regroupe de très nombreux objets d’époque romaine trouvés en Bretagne.
Langon (35). La cella memoriae
La chapelle Sainte-Agathe est un édifice de 12 x 4,35 m. situé à Langon et dont une partie est d’époque romaine. Construit au IVe siècle, il est converti en chapelle au haut Moyen Âge. Classé monument historique en 1840, il s’agit sans doute d’un édifice funéraire, un mausolée, que sa conversion précoce en chapelle a sauvé de la destruction. Il est décoré de peintures murales dont une qui reproduit une Vénus marine entourée de dauphins. La dédicace chrétienne ancienne à saint Vénier (Sancti Veneris) est sans doute à rapprocher de ce patronage.
(Source : Société archéologique du Finistère)
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