À seulement 23 ans, Joy Crookes, jeune espoir de la scène soul au Royaume-Uni, fait l’unanimité avec son premier album, Skin.
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Un parcours déjà récompensé
La jeune artiste de 23 ans a commencé la musique il y a 10 ans, avec des reprises de morceaux qu’elle publiait sur YouTube. De plus, elle apprend toute seule à jouer de la guitare, du piano et de la basse. Elle goûte pour la première fois au succès en 2013 avec sa reprise d’un morceau de Ray Charles, qui atteint les 600 milles vues, et par la même occasion elle est repérée par un manager. Puis elle se fait encore un peu plus connaître avec une reprise du titre You and me Song, des Wannadies. L’ascension continue, en 2017 elle interprète un morceau pour la chaîne COLORS (écoutez le titre ici), une chaîne YouTube qui accueille des artistes dans leur studio monochrome pour qu’ils interprètent une de leurs chansons. Et en 2020, elle est récompensée par le prix de « révélation de l’année » aux Brit Awards, l’équivalent anglais des victoires de la musique. À ce moment-là, sa discographie contient seulement sa série de 3 EP, Influence, Réminiscence, et Perception. Le moment est venu d’envoyer un album. Elle sort le premier single de l’album, Feet Don’t Fail Me Now, avec un clip. Et ça marche, les fans sont au rendez-vous, la vidéo cumule actuellement plus d’un million de vues sur YouTube.
Un album aux thèmes multiples
Cet album recueille des musiques qu’elle a écrite de ses 15 à ses 22 ans, c’est un concentré de son identité. Elle écrit sur les réseaux sociaux que c’est le travail dont elle est la plus fière à l’heure actuelle. Et cet album est également un succès, il s’est hissé jusqu’à la 5ème place du top album britannique, et sa tournée de l’Angleterre s’est vendue en seulement quelques heures. Parlons maintenant de ce qu’on trouve à l’intérieur de Skin. Ce projet, c’est une sorte d’autobiographie de Crookes, elle qui est née d’une mère bangladaise et d’un père irlandais, elle y parle d’identité et d’héritage. Elle fait d’ailleurs un rappel à ses origines dans le clip de Feet Don’t Fail Me Now (à voir ici), où elle porte un sari, ce vêtement traditionnel des femmes d’Asie du Sud. Elle vient aussi parler de ses expériences en tant que jeune adulte, et elle aborde aussi le sujet des troubles mentaux, ou encore de politique. Sur le morceau Power, elle parle de l’abus de pouvoir, comme l’avait fait avant elle Kanye West sur son morceau du même nom. Enfin, elle nous raconte aussi ses peines de cœur, comme dans la chanson When You Were Mine, le troisième single de l’album, avec son clip simpliste dans les rues du quartier de Brixton à Londres (à voir ici). Pour ce morceau, elle s’est inspiré de son premier amour, qui s’est mis en couple avec un homme juste après leur rupture. Joy Crookes est promise à un grand avenir dans la musique, en tout cas nous lui souhaitons cette réussite à la hauteur de son talent. Et pour découvrir d’autres pépites comme celle-ci, écoutez Sonar !