Spézetoise pure beurre comme elle aime le dire. Pour Christelle Henry le patrimoine et sa sauvegarde c’est une histoire de famille, ils font parti de son éducation, de ses gènes et de son quotidien. Écrire, transmettre, donner, faire connaître, sensibiliser, c’est ce qu’elle tente de faire chaque jour via les journaux où elle publie et via son investissement bénévole auprès des associations locales.
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Dans cet épisode nous ne parlons pas de médiation en archéologie directement mais de médiation du patrimoine et en particulier d’un patrimoine immatériel « le Beurre ». Et pourtant cet ingrédient à toute sa place dans Truelle et sac à dos et l’exposition « Histoires de beurre » permet de raconter tout sur l’histoire du beurre en Bretagne, de ses origines à nos jours.
Une spézetoise au chevet de son patrimoine
Par les temps qui courent, prendre soin du patrimoine n’est pas très tendance. Et pourtant quelques irréductibles sont toujours là pour faire que l’Histoire et la culture continue d’être transmise aux générations futures. L’association de sauvegarde du patrimoine spézetois fait partie de ces 250 000 structures actives en France. Conserver son patrimoine c’est conserver une part de son identité et permettre à tous de prendre conscience de ses richesses, de ses savoir-faire. D’être valorisé et reconnu au sein de notre société pour notre créativité et susciter l’entente entre nous. L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) encourage l’identification, la protection et la préservation du patrimoine culturel et naturel à travers le monde, considéré comme ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité. Cela fait l’objet d’un traité international intitulé « Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel », adopté par l’UNESCO en 1972. La France a ratifié cette convention en 1975 et compte aujourd’hui parmi les pays les plus dotés au monde en termes de biens inscrits, 49 en 2021.
Écrire pour faire connaître
Christelle Henry, tout comme Claire Arlaux dans l’épisode précédent, use de sa plume pour faire connaître le patrimoine local. Au sein de l’association ou à titre individuel elles écrivent et publient régulièrement leurs recherches. Ce qui les animent, c’est de nous faire découvrir la vie, le quotidien, les indices qui révèlent les modes de vie d’autrefois. Un travail rigoureux, sur le terrain ou aux archives pour transmettre l’Histoire et les histoires. Le livre sur Spézet au XXème siècle, publié en 2016, est un bel exemple de cette contribution associative.
Pour 2022 Art’ChéoLab continue son périple à la découverte de la médiation en archéologie, son fonctionnement, ses acteurs, les structures qui la compose et les outils créés pour la faire vivre. Retrouvez nous tous les mercredis sur Radio Évasion à 10h avec l’émission Truelle et sac à dos.
