Photo de couverture ©Camille Milin
Infirmière de pemier métier, Camille Milin pratiquait la photographie depuis l’enfance, avec ses copines. Un jour, elle a sauté le pas et a décidé de devenir artiste-photographe professionnelle. Mais avec son appareil et la complicité d’autres intervenantes, elle continue en quelque sorte à soigner, et de préférence les femmes.
La page Facebook de Camille Milin – photographies et le site internet de Camille Milin
Réécoutez l'interview
Même si elle a remis sa blouse d’infirmière lors du premier confinement de la pandémie de covid-19, Camille Milin était déjà passée à un autre univers, qu’elle explorait en fait depuis l’âge de 15 ans, la photographie. Elle a donc décidé d’en faire son métier et s’est trouvée une identité professionnelle toute naturelle : la photo comme un soin. Camille travaille essentiellement avec des femmes, qu’elle comprend mieux. Souvent, ce passage devant son objectif est pour ses sujets l’occasion de se réconcilier avec elles-mêmes, avec leur corps.
Célébrer le corps des femmes
Avant ce « soin par l’image », Camille Milin prend donc le temps de bien échanger avec la femme qu’elle photographie, pour gagner sa confiance. Aidée par d’autres complices, elle travaille le décor, la mise en scène, mais aussi les costumes (Jeanne Lannurien) et le maquillage (Laura Jaffret) : « il s’agit de sublimer, pas de transformer, je travaille beaucoup sur les émotions et le naturel ». La lumière aussi, la jeune photographe l’apprécie naturelle et privilégie donc l’extérieur, en début ou fin de journée. Néanmoins, elle réfléchit à la création d’un studio-atelier (à Brest ou dans les environs) dans lequel elle pourrait s’entourer de ses partenaires et en faire un lieu plus global dédié à l’accompagnement et au bien-être (avec aussi une sophrologue par exemple).
Camille propose aussi des photos de grossesse, des photos mères/filles, d’autres encore autour de thématiques choisies par ses clientes…
Quand elle ne réalise pas de portraits, Camille photographie ses voyages, sa deuxième passion… il lui ont permis de pratiquer la photographie autrement : instants de vie, contemplation du paysage, etc.