Après avoir raconté la vie de Philip K Dick, je vais vous parler des adaptations faites au cinéma de quelques-unes de ses œuvres.

C’est assurément l’auteur de sf le plus transposé sur grand écran, avec plus de ou moins de réussite.

Dans cette émission, je vais vous faire une liste non-exhaustive des films qui ont été tirés des nouvelles et des romans de l’écrivain américain.

 

Vous reprendrez bien un peu de science-fiction ?

Le mois dernier, je vous ai raconté la vie de Philip K Dick.

J’ai évoqué les adaptations qui ont été faites de certaines de ses œuvres au cinéma.

Aujourd’hui, je vais vous parler des films adaptés de Dick.

Je ne vais pas les énumérer par ordre de sortie au cinéma mais plutôt par thématique

Le début d’une longue liste ?

On commence avec total recal sorti en 1990 adapté de la nouvelle : souvenirs à vendre.

Réalisé par Paul Verhoeven, il raconte l’histoire de Douglas Quaid, ouvrier du bâtiment en 2048 , il passe ses journées sur un marteau-piqueur , oui ce métier  existe encore en 2048 , où est le problème ?

Douglas a une vie tranquille , trop peut-être …

Il rêve de briser la routine, aller sur Mars par exemple, mais ça coute cher.

Il apprend qu’une société Recall , peut lui implanter des souvenirs d’un voyage sur Mars.

Si bien qu’il aura des souvenirs de ce voyage plus vrais que nature.

Mais lors de l’implantation desdits souvenirs, ça ne se passe pas très bien.

L’adaptation filmique diverge bien sur de la nouvelle.

Je ne vais pas vous refaire le débat, j’en ai déjà parlé dans l’émission précédente.

Toujours est-il que la question de fond reste la même : peut-on faire le distinguo entre un vrai et un faux souvenir ?

Comment faire la part des choses, un souvenir est une connexion synaptique dans le cerveau.

Si on passe au-delà de la technique d’implantation des souvenirs, les faux devraient être stockés au même endroit que les vrais.

La mémoire est bien faite , elle efface les éléments considérés comme sans importance pour se focaliser sur ceux qui sont primordiaux.

Seuls les faits marquants vous « prouveront » que vous avez fait telle ou telle chose.

Vous pourrez me dire que si vous avez fait un voyage vous aurez ramené des objets.

Oui mais si une entreprise est capable de vous implanter des souvenirs , fournir des fausses preuves matérielles ne doit pas être bien compliqué…

Deux films ,dans l’esprit Dickien ont également traité le sujet .

Il y a Eternal sunshine of the spotless mind en 2004 réalisé par Michel Gondry ,qui peut être traduit par Eclat éternel de l’esprit immaculé.

Ou par heureux les simples d’esprit dans une version plus religieuse.

Qu’il est tellement bon d’avoir un esprit dénoué de tourment ; a voir…

A contrario de Total recall , dans ce film il est question d’effacer des souvenirs.

Méthode tout aussi discutable, surtout pour un chagrin d’amour.

Vouloir se faire triturer les neurones pour « améliorer son quotidien » et un pis-aller et une remise en cause de soi-même, san compter le coté la schizophrénie qui risque de se déclencher.

En effet comment se fier à sa mémoire si on y ajoute ou enlève des morceaux.

Nous sommes faits de notre histoire, les bons et les mauvais moments ,en rapporter ou supprimer peut faire de vous une personne bancale ,ne sachant plus sur quoi tel ou tel réflexion est basée.

A cela va se coller la partie morale de l’opération.

Si c’est fait dans un esprit bienveillant, c’est déjà limite mais si on s’en sert de manière a fuir ses responsabilités …

Dans les 2 films cité, la démarche était volontaire , dans ghost in the shell de Amoru Oshii en 1995 , c’est un éboueur qui se fait hacké le cerveau littéralement dans une opération terroriste.

On lui a implanté une vie de famille factice.

Dans ce film d’animation , nombreux sont les humains qui se sont fait greffé des prothèses pour améliorer leur performance physique ou mentale , mais à quel prix.

Les faux semblants

En 1995 , sort planète hurlante de Christian Duguay.

Inspiré de la nouvelle intitulée : nouveau modèle

L’hsitoire : Nous somme sur la planète sirius 6b champ de bataille dévasté par une guerre qui oppose 2 clans , l’un présenté comme capitaliste,avide de profit et l’autre plus soucieux des hommes et de leur santé, les communistes en quelque sorte.

Ces derniers sont des mineurs sont Sirius 6b et extraient un minerai énergétique mais radioactif.

Soucieux de leur santé, qui ne le serait pas , il se sont levés contre ceux qui les exploitent et ne veulent rien savoir de la dangerosité de leur condition de travail.

Un germinal dans les étoiles en quelque sorte..

Mais qui se serait réglé à coup de bombe thermonucléaire.

Les survivants vivent dans des bunkers et ont créé une arme autonome pour se protéger des capitalistes.

Des robots qui ont la particularité de se déplacer très vite sous la surface du sol à la manière d’un requin laisse dépasser sa nageoire dorsale à la surface de l’eau.

Détail morbide ,pour traquer leur proie , ces machines recherchent une pulsation cardiaque .

Tout cela accompagné d’un hurlement strident qui finit de faire paniquer la future victime à la manière des bombardiers Stucka allemands de la seconde guerre mondiale.

Signe d’une mort imminente et horrible.

On apprend plus tard dans l’histoire que ces bestioles , les hurleurs comme ils sont surnommés sont la première génération de robots soldats.

Ils sortent d’une usine totalement automatisée et gérée par une IA qui a étudié les humains et qui a créé de nouveaux modèles qui ressemblent comme 2 gouttes d’eau à ces derniers.

Le film de guerre se transforme alors en un film de survie où il faut commencer à se méfier de tout le monde.

Le thème abordé est souvent présent dans l’œuvre de Dick. Qu’est-ce qui est humain ?

L’auteur a souvent posé la question et pour quelqu’un de paranoïaque et sujet aux hallucinations, la question peut paraitre beaucoup moins anecdotique.

Et comme on le verra par la suite, il a parfois une réponse particulière.

La paranoïa

En 1998 ,est projeté le Truman show de Peter Weir qui est librement inspiré de son roman , le temps désarticulé.

Il reprend son questionnement sur la réalité du monde qui l’entoure, dans le livre un des principaux personnages se demande si il vit dans une simulation ,voire même au centre de cette simulation.

Le mode qui l’entoure est-il entièrement destiné à le berner ?

Dans le film, la simulation est bien réelle , si je puis dire ..

Le héros est au centre d’un monde factice sauf qu’il n’en a pas conscience, jusqu’à un moment.

D’un personnage gentil et naïf , il va se transformer en un être méfiant et carrément parano.

Le monde qu’il avait considéré comme « normal » jusqu’à présent va progressivement se transformer en un théâtre trop beau pour être vrai.

2002 voit la sortie de Impostor de Gary Felder.

L’hsitoire prend place en 2079 sur Terre qui repousse depuis plusieurs années une invasion extra-terrestre

Un scientifique en charge d’un programme qui pourrait de repousser définitivement ladite invasion est arrêté au motif qu’il serait un extra-terrestre infiltré.

 Il parvient à s’echapper et va commencer une quête pour prouver son humanité.

La aussi c’est la question sur l’humain qui revient mais avec un angle différent , le personnage principal est persuadé d’être un humain.

Mais cela suffit-il ?

Comme évoqué plus tôt , dans l’univers de Dick , les souvenirs ne sont pas fiables.

Et donc établir la vérité n’est pas simple.

Qui a raison ?

En 2002 toujours il y a aussi Minority report de Steven Spielberg.

Là ce ne sont pas les souvenirs que l’on triture mais les visions prémonitrices de ceux que l’on appelle les précogs.

Des enfants nés avec un don , une malédiction diront certains, celui de voir l’accomplissement de meurtre par avance.

Ils sont utilisés par une société qui ainsi arrête de manière préventive les futurs meurtriers.

Outre l’aspect légal de la chose , arrêter quelqu’un pour un acte pas encore réalisé est difficilement défendable, c’est l’exploitation de ces pauvres bougres qui interroge.

Dans le film , la question du consentement des 3 précogs n’est qu’effleuré, il est dit qu’ils sont constamment sous drogue pour être dans un état de semi-conscience.

De plus on va apprendre que lors d’une vision les 3 n’ont pas forcément la même version du crime.

D’où le titre du film, il y en a parfois 1 qui voit un avenir moins fatal.

Et donc qui a raison ?

Quelle réalité est la bonne ?

Cette solution miracle contre la violence en a créée une autre de violence , une violence judiciare sans appel et à perpet’.

L’adaptation suivante sort en 2003, c’est Paychek de John Woo.

L’histoire : un ingénieur est recruté pour fabriquer une machine secrète.

Une fois sa mission terminée, il se verra effacer tous les souvenirs de cette période.

Sauf que, évidemment ça ne va pas se passer comme prévu…

Là encore ,on voit que toucher à ses souvenirs , même de façon volontaire n’est pas sans conséquence.

Bizarre , vous avez dit bizarre ?

En 2006 ,c’est au tour du roman substance mort d’être adapté par Richard Linklater sous son nom original : A scanner darkly.

On suit l’enquête d’un policier des stups infiltré qui doit surveiller un dealer qui va s’avère être … lui-même.

Ce paradoxe s’explique par la technique d’infiltration du policer.

Dans le film, il est équipé d’une combinaison qui l’anonymise complément, elle cache son identité en projetant un aspect physique qui évolue constamment.

Et ce surtout lorsqu’il est avec ses collègues ou sa hiérarchie pour éviter toute fuite.

Cette œuvre est particulièrement personnel , on y retrouve plusieurs sujets qui ont touché particulièrement dick.

A savoir l’addiction aux drogues et la schizophrénie.

Comme je l’évoquais le mois dernier il a été un gros consommateur de drogues légales pour soigner ses troubles anxieux et tenir le rythme de l’écriture de nouvelles.

De plus depuis sa plus tendre enfance, il a présenté des troubles psychologiques et a même été interné.

La schizophrénie en faisait partie, il pouvait donc écrire en connaissance de cause….

A noter que le film a été réalisé selon le principe de la rotoscopie.

C’est-à-dire de filmer de manière classique et ensuite de dessiner par-dessus les images.

Ce principe permet de donner un aspect dessin animé en gardant une fluidité et un réalisme au mouvements des personnages.

Ce qui finira de donner un aspect étrange au film.

En 2007 , c’est la nouvelle l’homme doré qui est adaptée avec le film Next de Lee Tamahori.

Je vais jeter un voile pudique sur ce film et faire comme si je ne vous en avais jamais parlé.

L’adaptation suivante c’est radio libre albemuth de John Alan Simons sortie en 2007 , n’en ayant vu qu’une bande annonce, je vous laisserais vous faire votre propre jugement.

 Vient ensuite L’agence en 2011 réalisé par George Nolfi, ce film étant plus a ranger dans la catégorie fantastique, je ne m’attarderais pas sur ce film.

Sachez juste qu’il parle du libre arbitre et de la destinée.

Ensuite il y aura un remake de total recall ,2 series : une sur minority report et une aute sur le maitre du haut château.

LA dernière adaptation en date c’est Passengers de Morten Tyldum  librement inspirée de la nouvelle le voyage gelé.

C’est l’histoire d’un homme passager en hibernation d’un voyage spatial dont le système d’hibernation tombe en panne et le réveille bien des années avant la fin du voyage.

LA toute première ….

Il y a une adaptation dont je ne vous ai pas parlé.

Et pour tout vous dire, c’était la première, c’était en 1982.

La seule que Philip K Dick verra partiellement avant sa mort.

Blade Runner, réalisé par Ridley Scott

L’histoire commence à Los Angeles en 2019…

Hé oui, on commence a rattraper les films de sf et pas de bol, leurs visions un poil dystopiques sont souvent proches de la réalité.

Nous sommes donc en 2019 dans un Los Angeles pluvieux et nocturne, tout le long du film…

2 hypothèses, sot l’action ne se passe que de nuit  , soit la pollution de l’atmosphère est telle que même la lumière du soleil n’atteint plus le sol.

 C’est la 2eme  je pense, confirmée en cela par l’état de la faune .

La situation est tellement pourrie que l’on incite les terriens a migrer vers les colonies spatiales.

Il n’y a quasiment plus d’animaux vivants sur Terre.

Ils ont été remplacés par des animaux artificiels même chez les membres les plus riches de la société

Extrait

Il n’y a pas que des animaux artificiels, il y a aussi des humains artificiels .

On les appelle les réplicants

Des êtres vivants semblables en tout point aux humains.

Avec toutefois quelques nuances qu’il n’est pas possible de discerner au premier regard.

Ils sont plus rapides, plus puissants et au moins aussi intelligents que ceux qui les ont créés.

Mais ce ne sont pas des humains et c’est ainsi qu’ils sont créés pour servir d’esclaves ou de main d’œuvre corveable à merci et sans égard quant à leur condition de travail.

De plus ils ont une durée de vie limitée, 4 ans.

Et c’est logiquement qu’ils vont finir par se révolter sur une colonie martienne.

Ils vont être alors déclarés illégaux sur Terre.

Et pour les pourchasser on met en place une brigade d’enquêteur spécialisés les blade runner,ce qu’on peut traduire par faucheur.

Tout un programme…

Leur mission est simple : traquer et éliminer les réplicants

Pour déterminer si un suspect est un réplicant, ils leur font passer le test Voght-Kampf.

Un test qui scrute les réactions instinctives du suspect à plusieurs questions bien précises.

Ces dernières sont volontairement choquantes pour déclencher une réaction vive chez le testé.

C’est aussi la rapidité de la réaction qui est scrutée, un humain aura une réaction quais-reflexe à l’énoncé de la question, un réplicant sera un peu plus lent car devant la simuler.

Ce qui est recherché dans ce test, c’est l’empathie dont semble manquer les réplicants.

Une fois confirmé le statut de réplicant, il est abattu séance tenante.

On ne parle pas d’exécution mais de retrait, comme l’on dit pour un produit défectueux.

 Et c’est le cas , les réplicants sont considérés comme des outils ,guère plus.

Et sur Terre, ils sont également dénigrés, certains les appelle Gueule d’humain.

Une sorte de racisme du futur.

A noter que la société de 2019 est une société cosmopolite où l’on parle une sorte d’esperanto.

Richard Deckard

Pour en revenir au blade runner , on a suivre les aventures d’un d’entre eux.

Un ancien blade runner plus exactement, Richard Deckard  qui va reprendre du service pour traquer un groupe de réplicant modèle nexus 6 , les plus évolués, qui sont arrivés sur Terre récemment et qui ont déjà tué plusieurs personnes sans qu’on sache pourquoi il sont là.

Mais avant tout comme les nexus 6 sont des modèles perfectionnés , il faut vérifier si le test Viotgh-Kampff fonctionne correctement .

Deckard doit se rendre à la Tyrell corporation ,qui fabrique les réplicants, pour valider la précision du test.

Là, ce n’est pas un nexus qui va être testé mais Rachel la fille du president de la Tyrell .

D’abord surpris Deckard accepte et commence la procédure.

Procédure qui va se révéler plus longue qu’à la normale.

A la fin de celle-ci, Eldon Tyrell confirme ce que Deckard a deviné.

Rachel est un réplicant mais elle l’ignore.

Troublé par cette révélation mais aussi par la jeune femme, le blade runner commence son enquête.

Il y a 4 réplicant a trouver 2 femmes/2 hommes.

La première dont il retrouve la trace est stripteaseuse.

Alors qu’il essaye de l’approcher sous une fausse identité, il se fait démasquer et doit la poursuivre avant de la « retirer ».

A peine ce retrait effectué, il se fait attaquer par un autre réplicant et ne doit la vie sauve qu’à Rachel.

Celle-ci est officiellement déclarée comme réplicant est doit être retirée.

Ce que Deckard va se refuser de faire. Non seulement elle lui a sauvé la vie mais il en est tombé amoureux et c’est réciproque.

Pendant ce temps, les 2 derniers réplicants, Roy Batty le chef du groupe et Priss ont trouvé refuge chez JF Sebastien , un généticien qui travaille à la Tyrell est qui fréquente le directeur.

Les réplicants ont sympathisé avec Jf en se servant d’un point commun, tous les trois sont condamnés à plus ou moins long terme.

JF est atteint du syndrome de Mathusalem , un vieillissement accéléré de l’organisme.

Par son biais, Roy  est introduit dans les appartements d’eldon Tyrell et lui demande de modifier le code génétique qui  limite la durée de vie des réplicants lui en premier.

Car c’est ça la motivation des réplicants, avoir le droit à une vraie vie et pas simplement une période d’utilité optimale à la fin de laquelle ils se verront éliminer comme des machines vétustes qu’on envoie à la casse.

Car cela peut ressembler à de la perversion , créer des humains artificiels ,leur donner une « ame » et leur dire qu’ils sont de simple objets et qu’a partir de leur mise en service , ils vont passer quelques années a faire un boulot au moins ingrat , voire dangereux.

D’où la démarche désespérée voire suicidaire des ce groupe de réplicants.

Sauf que cette opération est impossible, Roy va alors tuer Eldon Tyrell ,plus par désespoir que par haine.

Informé de l’assassinat, Deckard se rend dans l’appartement de JF , où il se fait attaquer par Priss.

Il parvient à la retirer de justesse.

 Sur ces entrefaites, Roy arrive à l’appartement et ne peut que constater la mort de son amie et décide de poursuivre Deckard.

Ce dernier devient le chassé , et cherche à tout prix a sortir du batiment mais roy , qui est un soldat lui tombe rapidement dessus et commence à jouer avec lui.

Le blade runner qui parait si détaché voire blasé lorsqu’il traque des réplicants , doit maintenant ressentir la peur.

La peur de celui qui est traqué est qui se sait condamné à une fin brutale est injuste.

Il parvient tout de même à atteindre le toit du bâtiment mais avec roy toujours sur ses talons.

Pour essaye de lui échapper il saute sur le toit du bâtiment voisin , mais sa réception est hasardeuse et le voila suspendu à une corniche.

 Et alors que sa vie ne tient littéralement qu’à deux doigts , le réplicant le rattrape et le met à l’abri sur le toit.

 Sentant sa fin venir, il lui confie dans ce que l’on appelle le monologue des larmes dans la pluie sa frustration de n’avoir pu partager ce qu’il a vu et vécu.

C’était ça l’essence de sa démarche, pas juste une envie égoïste d’avoir un peu plus de vie mais d’avoir une vraie vie.

Et que malgré sa condition de machine, il aura eu des expériences que peu d’humains « véritables «  peuvent se vanter d’avoir eu.

Sa vie fut courte mais intense et dans un dernier effort, en sauvant Deckard,  il aura fait preuve de plus d’humanité que certains humains.

C’est avec une certaine amertume mais un calme intérieur enfin trouvé qu’il va s’éteindre devant un Richard Deckard perplexe qui se rend finalement compte que l’humanité n’est pas réservée aux humains.

Un de ses collègues le rejoint et lui rend son arme pour qu’il aille retirer Rachel

Extrait

Mais, bien évidemment, il ne va pas le faire et décide de fuir avec elle.

Le film se finit sur les portes d’un ascenseur qui se referment sur les deux amoureux.

Une référence

Le film aura un accueil très mitigé, c’est au fil des ans qu’il va gagner son statut d’œuvre culte.

Le public de l’époque n’a pas compris la fin par trop implicite.

Il est dorénavant considéré comme un monument du cinéma de science-fiction et du cinéma tout court.

Son ambiance, son questionnement sur l’humanité sont souvent cités en exemple.

La question de l‘humanité des personnages est le point central du film comme souvent dans l’œuvre de Dick.

Dans le film , les réplicants semblent plus humains que les humains.

Aussi bien par les bon côtés que par les mauvais.

Ils ont des sentiments, contrairement aux blade runner, entre autres, qui semblent apathiques.

Et cette épée de Damocles , cette certitude qu’ils ont de connaitre dés leur venue au monde leur date de fin.

Vous aimeriez connaitre la vôtre ?

Et vivre cette « vie » en pleine conscience de sa précarité, on pourrait au moins les considérer avec plus …. d’empathie.

Blade Runner est a classer au rang des plus grandes œuvres de la science-fiction, il a su garder au fil des années ,une ambiance , une représentation du futur qui ,s’il n’est pas vraiment notre présent , pourrait devenir notre futur.

Et ça ce n’est pas forcément une bonne nouvelle.

Mais qui a dit que la science-fiction était là pour nous faire plaisir ?

Comme je l’ai déjà dit, l’art nous fait réagir, la sf nous fait réfléchir.

Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour un nouveau numéro de Vous reprendrez bien un peu de science-fiction ?