Du 18 février au 14 mai 2022, le Centre d’art contemporain Passerelle de Brest accueille les œuvres de 5 artistes.
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The Smoken Ridge d’Alan Fertil
L’Ether. Voilà le thème de cet artiste. Quand il parle de l’Ether c’est l’Ether scientifique : la matière qui est entre les corps permettant notamment d’acheminer la lumière (théorie scientifique jugée fausse par Einstein mais qui reste dans l’imaginaire de la physique et de l’art). Son œuvre se concentre majoritairement sur des jeux d’ombres et de lumière ainsi que sur des formes plus ou moins abstraites là ou la couleur n’a pas sa place (ou à de très rares occasion).
I’m here, I’m not here de Hoda Kashiba
Artiste Iranienne ayant fait ses études au États-Unis d’Amérique. Le thème principal de ses œuvres est la dissimulation sous toutes ses formes : censure, effacement… La suite d’œuvres qui l’illustre le mieux et qui d’une certaine façon forme un tout c’est son « clignement de l’œil » ; sur une succession de 8 tableaux une ombre prend de plus en plus de place jusqu’à recouvrir entièrement la toile comme la paupière sur l’œil. Vous verrez se balader dans ses peintures beaucoup de personnage esquissés parfois très cartoonesque, marque de l’influence américaine sur ses œuvres.
L’invention d’une histoire vraie (2) de Nelly Monnier et Eric Tabushi
Comment associer peinture et photographie de manière harmonieuse sans que l’une des expressions empiète sur l’autre ? Voilà la question à laquelle ces deux artistes ont répondu durant leur collaboration. Leur thème : le patrimoine et le littoral breton. L’exposition est donc une succession de photographies et de peintures qui n’ont pas forcément de lien direct entre elles. Les photographies ciblent généralement des constructions humaines d’époques et de styles différents. Quant aux peintures, elles représentent des paysages de nos littoraux ou de la flore locale avec un ajout imaginaire de l’artiste.
Whatever remains from the ghosts de Caroline Thiery
Caroline Thiery présente une œuvre sur l’éducation et la vie d’une jeune femme contemporaine française. Entre rêve d’enfant matérialisé en sculpture ou dessein, on trouve surtout les « spectres » de notre société de relations à distance. Ces « spectres » sont des toiles tendues auxquelesl l’artiste associe un thème (Instagram par exemple) avant de percer deux trous qui évoquent le déguisement du fantôme halloweenesque.