José Mercier, maire de la commune de Bovel, en Ille-et-Vilaine, est l’un des seuls maires bretons à se battre contre l’installation des compteurs électriques connectés, dits compteurs Linky.
2e partie
Un long et difficile combat contre l’installation des Linky à Bovel, depuis 2017
Les différents arguments mis en avant :
José Mercier s’est d’abord battu devant la justice en mettant en avant sa qualité, en tant de maire, de propriétaire des compteurs, et à ce titre, du droit de la commune de refuser le remplacement des compteurs électriques.
Il s’est ensuite battu en évoquant les risques sanitaires liés à l’électro-sensibilité de bon nombre de personnes.
Il nous explique pour quels motifs il a, à chaque fois, été débouté par la justice.
Son dernier angle d’attaque est la prévention contre les incendies provoqués par les compteurs connectés.
José Mercier utilise chaque faille du système pour faire valoir son droit, en tant que maire, à interdire ses installations. Mais il a jusqu’ici échoué et se révolte tous les jours face à l’impuissance des élus locaux à contrecarrer ce projet pharaonique soutenu et voulu par Enedis et les services de l’Etat.
Une défense de la vie démocratique et une certaine vision de l’engagement en politique
Au-delà de la question des compteurs Linky, le maire de Bovel déplore le manque de transparence et de clairvoyance de toute une partie des responsables politiques qui, selon lui, semblent défendre bien davantage certains intérêts particuliers que l’intérêt général.