Après les habitants de Hanvec, ce sont ceux d’Irvillac et Daoulas qui demandent le rétablissement de la halte ferroviaire du TER qui relie Brest à Quimper. Selon eux, cet arrêt de train, autrefois situé au Bot entre les deux communes, aurait toute sa pertinence et nécessiterait peu d’aménagements.

Suivez le groupe Facebook Réouvrons ensemble l’arrêt du TER à la halte du Bot entre Daoulas et Irvillac

Comme leurs voisins du collectif Un train pour Hanvec, certain(es habitant(e)s des communes d’Irvillac et Daoulas demandent le retour de la halte du train au Bot, comme c’était le cas jusqu’aux années 1980. Il reste quelques vestiges de cette ancien arrêt du TER Quimper-Landerneau-Brest entre Irvillac et Daoulas : les traces d’un ancien quai, les lampadaires (et le réseau électrique qui va avec).

Pour Patrick Le Hénaff, ancien adjoint au maire d’Irvillac, c’est une revendication de longue date : l’arrêt du TER au Bot permettrait déjà une desserte interne à la Communauté de communes (bientôt d’agglomération) du pays de Landerneau-Daoulas. Cela permettrait de relier les deux villes majeures de la CCPLD. En outre, les aménagements resteraient modérés : sécurisation de la route, reconstruction des quais, finalisation de l’aire de stationnement (déjà en projet).

Une revendication dans l’air du temps

Certes, la ligne de TER entre Brest et Quimper a été rénovée récemment, en 2017. Mais le coût des travaux avait été alourdi par de nécessaires consolidations de la voie. Ils avaient profité aux gares intermédiaires en place : Pont-de-Buis-lès-Quimerc’h, Châteaulin, Dirinon, mais ils n’avaient pas permis de rétablir des haltes comme celles de Hanvec et Le Bot, malgré les demandes des riverains. Or, depuis, le gouvernement a clairement orienté ses priorités vers les trains du quotidien pour inciter aux déplacements qui produisent peu de gaz à effet de serre. Si des lignes doivent être renforcées et développées, pourquoi pas celle-ci ?

Les partisans de la réouverture de la halte du Bot ont donc lancé un groupe Facebook qui compte déjà plus d’une centaine de membres. Patrick Le Hénaff a repris son bâton de pèlerin pour expliquer aux nouveaux élus et rappeler aux anciens, tous les intérêts que pourrait avoir la réouverture d’une halte ferroviaire entre Irvillac et Daoulas.