Eau et rivières de Bretagne invite l’association Pre, Pêche, rivière, environnement de Sizun pour son action de protection de la trame verte et bleue de l’Elorn. Il s’agit de restaurer les continuités écologiques sur ce bassin versant du nord Finistère, en lien avec le Parc naturel régional d’Armorique et bien d’autres partenaires.
Le site internet d’Eau et rivières de Bretagne et le site internet de l’association Pre – Maison de la rivière de Sizun
La page Facebook d’Eau et rivières de Bretagne
Réécoutez l'émission
Cette année, Eau & Rivières de Bretagne nous fait découvrir les autres associations avec lesquelles elle travaille sur le terrain autour de différentes problématiques.
La Maison de la rivière de Sizun est un espace d’exposition et d’éducation à l’environnement bien connu en centre Finistère, qui travaille beaucoup avec les écoles. Les ateliers sont très perturbés par la crise du conoravirus tout comme le secteur de l’éducation à l’environnement en général (les ateliers d’Eau et rivières de Bretagne sont aussi touchés).
Des couloirs de nature, terrestres ou aquatiques
C’est l’association Pre – Pêche, rivière, environnement – qui porte la structure. Un autre volet de son action concerne la prévention et la protection des milieux naturels. Nicolas Kermarrec, l’un des salariés, est chargé de mission Trame verte et bleue sur le bassin de l’Elorn. En partenariat avec d’autres acteurs comme Eau et rivières de Bretagne, le Parc naturel régional d’Armorique ou le Syndicat de bassin de l’Elorn, il veille à préserver ou restaurer les continuités écologiques terrestres ou aquatiques. En effet, sans ces couloirs abrités pour circuler, se cacher, se nourrir ou se reproduire, beaucoup d’espèces animales et végétales disparaissent. Le morcellement des habitats, l’artificialisation des sols, la disparition des haies et des talus (autant de corridors écologiques) sont autant de facteurs qui pèsent sur la biodiversité.
Observations et interventions pour préserver les milieux sauvages
La mission trame verte et bleue consiste aussi bien à observer et inventorier des espèces emblématiques comme la renoncule aquatique, la loutre d’Europe ou le saumon Atlantique, qu’à sensibiliser les agriculteurs à l’importance du bocage. Nicolas Kermarrec peut mener des actions de plantation (verger conservatoire, remplacement des résineux par des feuillus), ou de fabrication de nichoirs (à oiseaux, à chauve-souris) sur les terrains que possède l’AAPMA (Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique) dans le bassin versant.