Valse, Tango, Rap et Electro rencontrent les musiques traditionnelles bretonnes

Le huitième album studio de Denez Prigent, Stur An Avel, est sorti le 16 avril 2021 chez le label Coop Breizh. Le nom de son album signifie Le Gouvernail Du Vent.

Depuis tout petit, Denez Prigent est fasciné par la langue bretonne. C’est la langue de sa grand-mère, chez qui il passe ses week-ends à Santec. Il l’assimile naturellement au chant et aux paysages bretons. Très vite il s’intéresse à la culture traditionnelle bretonne et à sa musique. Entre la messe chantée en breton et les fest-noz, il se met lui aussi à apprendre le chant et à faire ses premières compositions, des Gwerzioù. Ce sont des chants de tradition orale qui se transmettent de génération en génération et qui relatent des évènements tragiques sous le ton de la complainte, comme des naufrages.

Denez Prigent ouvre la musique bretonne à d’autres sonorités. Il n’a cessé durant toute sa carrière de mélanger cette langue et ses traditions à celles du monde entier. Dans le morceau G’hwervoni on retrouve par exemple du tango avec du bandonéon. Mais le mélange préféré de Denez Prigent, c’est l’électro. Il a découvert cette musique lors de la première rave party de Rennes lors des transmusicales de 1992. Il a trouvé beaucoup de points communs avec la musique traditionnelle bretonne, comme le rythme et les mélodies qui se répètent. Ainsi il a collaboré avec des artistes tels que Arnaud Rebotini. Sur cet album, on retrouve de nouvelles collaborations étonnantes, comme Oxmo Puccino. Yann Tiersen, qui n’en est pas à sa première collaboration avec l’artiste breton, a lui participé à deux morceaux.

Pour découvrir encore d’autres mélanges musicaux et les autres artistes qui ont participées à cet album, écoutez Sonar !