Marie Carpentier alias Marie cultive revient dans nos jardins pour nous aider à mieux les entretenir, les embellir au quotidien. Elle nous prodigue ses conseils adaptés au climat et aux sols du Finistère chaque jeudi dans Lem, autour du potager ou du jardin d’ornement. Des trucs et astuces pour initier même les jardinier(es) débutant(e)s.
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Le coquelicot
Papaver rhoeas, le coquelicot appartient à la grande famille des pavots. Il n’est ni hallucinogène ni toxique (on peut le consommer) ; on l’appelle aussi pavot-coq, pavot des champs… On le trouve souvent au bord ou dans les champs (quand il n’a pas succombé aux herbicides) bien visible avec sa belle couleur rouge. Ne tentez pas d’en faire un bouquet, il ne tiendrait pas longtemps… On peut en récolter les minuscules graines et tenter sa chance en les jetant dans le jardin. Du côté des usages, le coquelicot est notamment réputé pour aider à dormir, et ce depuis l’Antiquité.
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La bourrache
Petit portrait d’une plante de nos jardins : la bourrache, Borago officinalis. Plante annuelle de 20 à 80 cm et couverte de poils, la bourrache a des feuilles ovales directement attachées à la tige avec des fleurs bleu azur. Très peu exigeante, la bourrache accepte tous types de sols. Ce sont les Croisés qui l’auraient ramenée du Poche-Orient. On lui prête des vertus aphrodisiaques et on l’utilise toujours, notamment ses graines pour en faire de l’huile (qui stimule les défenses immunitaires), fleurs et feuilles se consomment en soupe ou en salade ; bouillies, ces fleurs et feuilles sont utilisées en lotion pour la peau ou en tisane comme antitussif. Dite « herbe à la suée », la bourrache était aussi employée pour susciter la fièvre afin d’éliminer les toxines.
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Différentes méthodes de multiplication végétative
Les végétaux se reproduisent, pour la plupart, par voie sexuée. Mais pour les jardinières et jardiniers « pressés », on peut aussi les multiplier par d’autres méthodes qui consistent à produire des clones de plantes, du fait de la totipotence de leurs cellules : on prélève un fragment d’une plante pour obtenir ses clones.
Marie passe en revue la division des souches (surtout pour les vivaces, on casse des morceaux de rhizomes), le marcottage (pour les plantes grimpantes, notamment ou les fraises et leurs stolons), le greffage (pour les fruitiers ou rosiers)… elle évoquera le bouturage dans une autre chronique.
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Le bouturage
Après avoir passé en revue les différentes méthodes de multiplication végétative, Marie détaille l’une des plus courantes et des plus simples : le bouturage. Où couper le morceau de plante à replanter ailleurs ? Avec quels outils et comment les nettoyer ? Où mettre sa bouture pour lui permettre de bien démarrer ? Quelles espèces se prêtent le mieux au bouturage ?
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Lutter contre les chenilles processionnaires du pin
Leurs cocons apparaissent au milieu de l’hiver dans les branches des pins (maritimes ou autres) et les chenilles descendent à la queue-leu-leu du mois de mars au mois de mai. Cela semble amusant mais en fait non. Ces chenilles sont des ravageurs qui peuvent décimer des pinèdes entières, et elles posent aussi un problème de santé publique car leurs poils urticants provoquent des réactions (retardées) qui peuvent être graves, voire mortelles, dermatologiques ou respiratoires. Pour limiter leur action, il existe plusieurs moyens : planter des bouleaux près des pins, attirer leurs prédateurs comme les mésanges, retirer les cocons avec un échenilloir avant de les brûler, placer des colliers écopièges autour des pins, ou employer des traitements biologiques (phéromones ou parasites).
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Des petits fruits dans tout le jardin
Quel bonheur de cueillir ses framboises, fraises, groseilles, myrtilles quand vient la belle saison ! Certains arbustes à petits fruits peuvent aussi vous servir de haie, comme la myrte ou l’éléagnus Pointilla Amoroso. La ronce, on la craint, mais au moins elle donne des mûres ! Quelques espèces de vignes sont aussi adaptées à la Bretagne. Connaissez-vous l’argousier, l’arbousier et la baie de goji ? Et quand on dit petit fruit, tout n’est pas rouge et juteux… pensez aussi aux nèfles et aux noisettes pour l’automne. Marie vous dispense de généreux conseils pour cultiver ces petits fruits au jardin.
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Une bordure de terrasse tout en verdure
Comme pour toute pièce, on a envie de décorer sa terrasse ; en outre, la ceindre de végétaux, de fleurs, de petits arbustes ajoutera de la convivialité et une forme de sécurité, tout en servant éventuellement de brise-vue. On peut opter pour des bacs permanents mais c’est cher et cela vous laissera peut la possibilité de faire évoluer votre pourtour de terrasse. En bacs amovibles, il faudra bien penser à arroser et nourrir les plantes. Si c’est possible, mieux vaut préférer les bordures pleine terre, en laissant des circulations pour accéder au jardin le cas échéant. Apportez de toute façon du compost car la terre autour d’une terrasse est souvent appauvrie (par les travaux de construction de la terrasse). Privilégiez les espèces qui ne dépassent pas deux mètres. Marie vous conseille la lavande, toujours agréable, la Verveine de Buenos Aires, des aromatiques, de la tanaisie, des bruyères (qui fleurissent en hiver), des bulbes ou une véronique.
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Faire pousser de la verdure sur ses murs
Certains murs sont très laids et méritent d’être cachés… on peut aussi souhaiter remettre du végétal là où tout est trop minéral, pour attirer les pollinisateurs, ajouter de la fraicheur, etc. Pour éviter d’abîmer son mur, pour que les plantes fassent de belles fleurs, pour qu’elles résistent assez longtemps, bref, pour que l’opération soit une réussite, Marie vous prodigue ses conseils, en particulier de choix de variétés. Avec palissage ou filins en guise de support, on peut choisir la bignone (si le mur est en plein soleil), le chèvrefeuille (supporte la mi-ombre), une clématite ou un hortensia grimpant, un jasmin ou un rosier, voire du houblon ! Vous avez aussi des plantes à crampons comme les lierres ou des tiges volubiles…. Evitez la clématite, très lourde !
Campanule, érigéron, géranium vivace et verveine de Buenos Aires poussent très bien au pied du mur… semez aussi des coquelicots, bleuets, pavots de Californie, roses trémières et ancolies pour la couleur !
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Favoriser la biodiversité animale au jardin
Avec des hérissons ou des crapauds pour manger les limaces, des chauve-souris pour dévorer les moustiques, des vers de terre pour aérer votre sol, des cloportes pour décomposer toutes sortes de déchets, Marie fait de votre jardin une véritable ménagerie ! De très nombreux animaux sont en effet les auxiliaires du jardinier. Voici pourquoi et aussi quelques astuces pour que ces créatures se sentent bien entre vos haies et vos carrés potagers.
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Pratiquer la rotation des cultures au jardin
Pour éviter d’épuiser votre sol, améliorer sa structure, et couper les vivres des éventuels ravageurs des cultures, Marie vous recommande de pratiquer ‘l’assolement quadiennal » autrement dit une rotation tous les 4 ans des cultures.
Concrètement, sur une parcelle donnée, vous cultivez la première année des légumes feuilles (salades, épinards) associées aux solanacées (tomates ou patates), ensuite des légumes fruits (tomates, aubergines) et ensuite des légumes racines (carottes, panais, radis, betterave) avec des plantes à bulbe comme les oignons, et enfin vous laissez la parcelle en jachère. Entre chaque culture, vous amendez avec du compost bien sûr. Et quand vous laissez la terre se reposer, vous la couvrez (paillage ou engrais vert type légumineuse). C’est un peu technique, mais ça se travaille !
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Utiliser les pissenlits du jardin
Très mal aimés, les pissenlits sont pourtant des fleurs aux mille vertus et usages ! Marie cultive vous en livre quelques-uns pour la cuisine, le bien-être ou même le jardinage ! Si vous ignorez ce qu’est la cramaillotte, écoutez cette chronique !
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Les travaux d’hiver au jardin
On peut encore semer (de préférence sous châssis) des légumes-feuilles : épinards, mâche, pourpier… Il faut aussi préparer son sol avec amendements, couverture (feuilles, paillis ou carton). Et c’est aussi le bon moment pour planter arbres et arbustes !
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Les travaux d’automne au jardin
Tailler les arbustes et massifs (mais pas les rosiers), semer quelques légumes d’hiver, planter des fraisiers, enrichir son sol avec des amendements, remuer son compost… les tâches ne manquent pas au jardin en automne, saison idéale.
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Le gazon en trois épisodes
D’abord, on s’interroge sur les usages qu’on veut faire de sa pelouse et ses moyens. Il existe trois grands types de gazon : le rustique (composé de plusieurs espèces herbacées), l’ornemental (plus raffiné et qui demande un amendement) pour les jardins résidentiels ou urbains et le technique pour les terrains de sports divers qui demande énormément d’entretien. Si vous avez les moyens (ou une petite surface) vous pouvez même vous procurer du gazon de placage, en rouleau, pré-germé dont le développement est rapide et homogène mais qui est très coûteux.
Avant de semer, tenez compte aussi du climat, du sol, et de la surface, sans oublier l’ambiance que vous souhaitez donner à votre jardin ou le temps dont vous disposez pour l’entretien de votre gazon…
Ensuite, on prépare ses semis et ses sols (épisode 2) ; et quand ça a poussé, on entretient bien (épisode 3).