A 43 ans, le multi-instrumentiste italien vient de sortir un 4eme album solo, « Tamburo Infinito », distribué par le label Wonderwheel, et va vous faire bouger des hanches ! 

A 20 ans, il part pour Rome étudier les percussions.

 

Bonjour et bienvenue dans Sonar ! Aujourd’hui on s’intéresse au percussionniste Gabriele Poso. A 43 ans, le multi-instrumentiste italien vient de sortir un 4eme album solo, « Tamburo Infinito », distribué par le label Wonderwheel.

Comme un hymne au tambours, aux congas, aux djembé et aux cymbales, « Tamburo infinito » va vous faire bouger les hanches ! Il s’est associé avec divers autres percussionnistes, mais aussi des amis artistes, chanteurs, pour réaliser un album percussif et bien habillé.

Gabriele Poso est né en 1978 en Sardaigne, mais il a grandi à Lecce, dans les Pouilles au cœur du talon de la botte italienne. Sa profonde connexion avec la musique lui vient de sa famille. Il raconte être né une seconde fois lorsqu’enfant, il découvre les collections vinyles de soul, de jazz, et de musique afro-latine. Il en sera à jamais influencé.

A 20 ans, il part pour Rome étudier les percussions, à l’école Timba dirigé par le grand maître italien de la musique noire latinoaméricaine. Trois ans plus tard c’est à Puerto-Rico qu’il dépose ses instruments pour étudier à l’Université interaméricaine de San Juan. Il complète aussi sa formation en Amérique latine par des master class à la Escuela Nacional de Arte de la Havane, à Cuba.

100 % latin, entre son Italie natale et les Caraïbes, ce chaman qui fait vibrer les peaux n’a qu’un seul but : que vous dansiez sur la piste. N’en doutez pas, écoutez plutôt son morceau « Party people » qui comme son nom l’indique, s’adresse aux gens qui font la fête.

Il se produit régulièrement dans les capitales européennes.

 

Si « tamburino Infinito » est un album de percussions et que Poso est un percussionniste, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de mélodie et d’harmonie dans sa musique.

Dans chaque morceau il enrichit ses rythmes de thèmes et de paroles, souvent répétées, qui donnent cette frénésie qu’on apprécie sur la piste de danse. Avec une sonorité quand même assez électro, il arrive à nous faire groover avec sa basse et nous faire funker sur le manche de sa guitare.

Si ces morceaux son assez courts dans cet album, ils sont bien plus longs lorsqu’on le voit sur scène. Il se produit régulièrement dans les capitales européennes avec la particularité d’être l’un des rares instrumentistes à être invité dans les clubs de danse nocturnes de Paris de Berlin ou de Rome.

Jouer des percussions est un exercice physique à part entière. Quand il en joue, Gabriele sécrète donc de la dopamine. De plus, il s’agit de jouer de la musique. Donc d’être en interaction avec les autres. Soit les autres jouent avec vous, et donc prennent aussi du plaisir, soit ils dansent avec vous.

Cocktail de neurotransmetteurs, joie, plaisir, partage, satisfaction, excitation des sens, les processus musicaux dans lesquels s’immerge Poso l’emmène vers l’extase, vers l’infini.

Il nous l’explique en paroles et en rythme dans le morceau « La Musica » qu’on écoute ici.

Sonar c’est fini pour aujourd’hui, je vous laisse en compagnie de Gabriele Poso et de ses tambours infinis ! A demain pour une nouvelle découverte musicale.