La production cinématographique de Luc Besson divise beaucoup.
Souvent considérée comme tape à l’œil et basse de plafond ,merite-t-elle cet opprobre ?
Ou au contraire avons nous affaire à un doux rêveur qui fait la part belle aux bons sentiments et aux réalisations léchées ?
Petit tour de ses réalisation en science-fiction pour que nous puissions nous en faire un idée.
Vous reprendrez bien un peu de science fiction ?
La saison dernière, j’avais réalisé un épisode sur Alien et vous m’aviez demandé de faire la même chose sur le Predator
Et bien voila chose faite… mais pas aujourd’hui
Aujourd’hui je vais vous parler d’un réalisateur français ,qui s’est frotté à la Sf avec à la clé des fortunes diverses
Aujourd’hui je vais vous parler de Luc Besson
Luc besson est né le 18 mars 1959 à Paris
Alors qu’il était destiné à une carrière de plongeur professionnel, un accident de plongée met fin à ses espoirs ,dans ce domaine en tout cas.
Le cinéma, c’est un peu par hasard qu’il le découvre.
Alors jeune homme touche à tout et débordant d’énergie , un membre de sa famille lui permet de se rendre sur le plateau de tournage d’un court-métrage.
Pour Luc c’est une évidence, son avenir se trouve dans le cinéma.
Il veut alors tout connaitre de cet univers, de manière théorique mais aussi sur le tas en écumant les tournages en tant que technicien et en tachant de se rendre indispensable.
Un premier court … déroutant
La réalisation, il va s’y frotter en 1981 avec l’avant dernier.
Un court métrage post apocalyptique , un brin conceptuel et difficile d’approche ,une image en noir et blanc saturée et une bande son .. je vous met un extrait pour que vous vous fassiez une idée ….
Extrait
Voila ,vous voyez ce que je veux dire.
L’histoire ? , 2 hommes s’affrontent dans un décor de fin du monde.
Rien de vraiment révolutionnaire mais ça donne un avant-gout du long métrage qui va suivre.
Le dernier combat sort en 1983 et reçoit plusieurs distinctions dont le prix spécial du jury et le prix du public lors du festival d’Avoriaz.
Nous sommes plongé ans un futur post-apocalyptique ,la sécheresse a gagné la partie et le monde ressemble a un désert où subsistent quelques vestiges de notre civilisation.
LA situation parait à ce point chamboulée , qu’il pleut tour à tour, des poissons et des pierres….
Quelques hommes y survivent en récupérant de-ci de-là des objets divers et s’abritent dans des carcasses de voitures.
Une autre séquelle du cataclysme qui s’est déroulé, les hommes ne peuvent plus parler.
Ce qui ramène encore plus le genre humain à un rang que l’on pourrait qualifier de bestial , un paysage où la loi du plus fort l’emporte.
Le héros lui , a élu domicile dans ce qui ressemble à d’anciens bureaux et au début du film se fabrique un ULM.
ULM qui lui permettra d’atteindre les ruines d’une ville , où il rencontrera pour commencer un fou-furieux en armure qui va essayer de le tuer et ensuite d’un médecin , ou du moins un homme qui agit comme tel.
Ce dernier s’est constitué une place forte où il retient/protège une femme.
Femmes qui ont semble-t-il disparu de la surface de la planète.
Bref une vraie bonne dystopie.
Montée en puissance
Ce film révèle Luc au grand public et lui permet de réaliser un série de films qui font de lui un acteur important du cinéma français.
Subway, le grand bleu , Nikita, Leon.
Sa réputation dépasse maintenant les limites de la France et il se lance dans la production d’un film qu’il a imaginé alors qu’il n’était qu’adolescent.
Et ce film, bien qu’avec des ambitions internationales sera français, et même si le casting est majoritairement anglo-saxon.
Ce film , vous l’aurez deviné ,c’est le 5eme element.
Pour le réaliser, il fera appel à une brochette de talents hexagonaux de haute volée.
Jean Giraud et Jean-claude Mezieres définissent l’univers du film , qui semble être beaucoup inspiré de la bd Valerian.
Logique Mezieres avec Pierre Christin en est le créateur.
Les costumes sont de Jean Paul Gaultier
La musique est confiée au compositeur Eric Serra , compagnon filmique des premières heures de Besson.
Le tournage a lieu dans les studios Pinewood au Royaume-Uni
SF grand spectacle
L’histoire du 5 eme élément ?
Nous sommes en 1914, un archéologue découvre un étrange temple en Égypte et pour cause, il s’agit d’un coffre-fort à l’usage d’extraterrestres et justement les voila qui arrivent.
Ils viennent récupérer des éléments précieux 4 pierres et un mystérieux 5 eme élément qui ne doivent en aucun cas tomber en de mauvaises mains.
Ellipse et nous voilà en 2263.
A la faveur d’une éclipse, un astre inconnu est apparu près du système solaire et les vaisseaux militaires envoyés à sa rencontre ne peuvent que constater leur impuissance a détruire l’objet en question.
Mais pourquoi le détruire me direz-vous ?
La déclaration du militaire chargé de l’opération est claire :
extrait
Non seulement, ils ne peuvent détruire l’astre mais celui-ci semble « se nourrir » des missiles qui lui sont envoyés.
Et qu’en plus il se dirige vers la Terre
Le mal génère le mal dira le prêtre Vito Cornelius qui explique que l’astre est tout simplement le MAL en personne et que la seule façon de lutter contre celui-ci est de réunir les 5 éléments.
Vous vous souvenez , ceux qui on été emportés en 1914.
Et justement re-voila les extraterrestres en question , les mondosahwan ,qui reviennent avec lesdits éléments.
Mais pas de bol, leur vaisseau est attaqué et détruit pas des vaisseaux inconnus.
Dans les décombres du vaisseau , on ne retrouve qu’un fragment du 5 eme élément , une main.
Mais voyez vous la médecine a fait d’énormes progrès et en 2263 on peut reconstituer un corps entier juste à parti d’une main.
Une fois la reconstruction finie, on découvre que le 5eme élément est .. une jeune femme.
Après tout pourquoi pas ?
La jeune femme qui est terrorisée de se retrouver là.
Petit aparté : comment l’esprit du 5eme élément a pu être reconstitué à partir de sa seule main ?
On ne le retrouve pas dans l’ADN, il me semble en tout cas …
Bref
Notre jeune femme se ressaisit et parvient à s’échapper et tombe littéralement sur le héros Korben Dallas, conducteur de taxi volant.
Korben d’abord surpris ,on peut le comprendre, se voit ordonner par la police de livrer la jeune femme.
Elle le supplie de ne pas laisser les policiers l’embarquer et voila notre héros qui se lance dans une course poursuite pour échapper aux forces de l’ordre.
Course poursuite sponsorisée par Mac Donald’s, soit dit en passant …
Une fois débarrassés de leur poursuivant , la jeune femme et Korben se rendent chez Vito , vous savez le prêtre qui a annoncé la fin du monde …
Et Vito se rend vite compte que la jeune femme , leeloo , est le 5 eme élément.
Sauf que pour contrer l’attaque du mal qui se dirige vers la terre, il faut aussi les 4 pierres.
Lello,Korben vito et l’assistant de ce dernier vont alors entamer une chasse au trésor pour les retrouver.
Mais le MAL n’est pas seul , il sous-traite avec un homme d’affaire terrien , Jean Baptiste Emmanuel Zorg.
Et ce dernier va faire feu de tout bois pour être le premier à récupérer les pierres.
Vous vous souvenez de l’attaque du vaisseau qui ramenait les pierres et le 5 eme élément ?
Et bien c’est lui qui l’a commandité, mais cette tentative est un échec ,les pierres ne sont pas dans l’épave du vaisseau attaqué.
Elles sont avec la Diva Plavalaguna à bord d’un vaisseau de croisière ,Le Fluston Paradise .
Et donc tout le monde décide de s’y rendre , avec plus ou moins de facilité.
Korben , va « comme par hasard » gagner 2 places lors d’un jeu concours pour s’y rendre en première classe.
Car Korben est un ancien militaire et on lui demande de rempiler pour retrouver les pierres.
Comme ça , il pourra accomplir sa mission incognito .
En tant que gagnant de concours, incognito vraiment ?
Et pourquoi pas ?
On dit que pour mieux dissimuler quelque chose , il faut le mettre en pleine lumière ….
Bonne idée à priori , sauf que …
En plus de Leloo ,qui se fait passer pour son epouse, il est affublé d’un animateur radio completement barré Ruby Rhodes .
Hé oui , il a gagné un concours et il a droit à son ¼ d’heure de célébrité
Bonne nouvelle ,en 2263 le media radio existe toujours !
Mais bon c’est pas le meilleur exemple auquel on a droit …
La joyeuse troupe arrive enfin à destination , la diva est localisée.
Un plan qui se présente très bien .
Ou pas …
Alors que la diva donne un récital elle est abattue par les mêmes terroristes qui ont attaqué le vaisseau mondosahwan.
Korben met à profit son passé militaire pour les mettre en échec au terme d’un affrontement dantesque.
Pour la petite histoire, un décor du FLuston paradise doit être le cadre du paroxysme de l’affrontement qui se termine par une énorme explosion.
Hé bien , ladite explosion va tout simplement mettre le feu au décor qui serra en parti détruit ,ce qui n’était pas vraiment prévu mais qui fera rire Luc Besson comme on peut le voir dans un making-of.
Comme quoi on a affaire à un grand enfant.
Vous connaissez la différence entre un enfant et un adulte ?: la taille des jouets.
Une fois les 5 éléments récupérés ,ils sont réunis sur le site que l’on a découvert au début du film , ils entrent en communion et emmètent un rayon qui arrête le MAL juste avant qu’il n’impacte la Terre.
Toujours la même critique …
Le film aura un énorme succès public avec plus de 7 millions d’entrées.
La critique quant à elle sera beaucoup, mais alors beaucoup moins enthousiaste…
L’œuvre se fera démonter pour son manque de profondeur.
C’est d’ailleurs un procès récurent qui sera fait à Luc Besson , privilégier la forme au fond.
On va constamment lui reprocher une quasi-absence voire une absence totale de scénario, qu’il tenterait de palier avec une esthétique digne d’un clip musical.
Mais est-il nécessaire d’avoir un scénario complexe pour réaliser un bon film ?, je ne crois pas.
Et inversement.
Mais qu’un réalisateur déjà dans le viseur de la critique depuis le grand bleu ose se frotter à la science-fiction.
Au pays du réalisme littéraire et du cinéma d’auteur ,ça passe d’autant moins.
La fameuse « intelligencia parisienne » ,ne va certainement pas le louper pour cet affront fait à la création cinématographique française.
C’est un peu comme s’il crachait sur la nouvelle vague
Certes le scénario n’est pas le plus étoffé et le film regorge de bons sentiments ,et alors ?
En quoi c’est gênant ?, d’autant plus qu’il n’est pas utopique.
Il dépeint aussi une société socialement brutale, polluée, xénophobe envers les extra-terrestres.
Le flicage semble quasi-permanent et expeditif.
Le terme violence policière est un doux euphémisme.
Le traitement des personnages est un poil manichéen , oui
Les gentils sont gentils et les méchants carrément idiots.
Ce film n’est pas parfait mais son univers est fascinant , les décors urbains donnent le vertige.
Les vaisseaux sont élégants, les aliens sont magnifiquement dessinés.
Et je dois dire que j’ai un faible pour certaines astuces de montage , comme quand les personnages se répondent dans 2 dialogues décalés.
Extrait
Pour ses films suivant , il se dirige vers le drame historique, Jeanne d’arc et des films plus orientés fantastiques : Angel a, Arthur et le minimoys , Les aventures extraordinaires d’adèle blanc sec…
Retour à la SF
En 2014 sort son 16 ème long métrage : Lucy
L’histoire se base sur une hypothèse : on ne se servirait que de 10 % de notre cerveau .
Hypothèse battue en brèche mais qui ouvre de belles perspectives sur ce qui adviendrait si on pouvait utiliser 100 %
C’est ce qui va se passer dans le film.
Lucy est une jeune femme qui vit à Taïwan.
Elle se retrouve a son corps défendant, a faire la mule pour des trafiquants de drogue.
Le produit dont on lui a inséré des sachets dans le ventre est une drogue expérimentale.
Au cours d’une altercation , un des sachets est crevé et Lucy subit une surdose de ce produit.
Va alors commencer une vertigineuse augmentation de ses capacités psychiques et physiques.
Tout y passe : vision à rayons x, télépathie, télékinésie, capacité de métamorphose …
Mais ces « pouvoirs » ont un prix , celui d’une dégradation physique rapide
La réflexion de ce film est plutôt une question : notre cerveau est-il sous-utilisé et si oui comment peut-on s’en servir d’une manière plus poussée ?
Le postulat n’est pas bon au départ, oui on n’utilise qu’une petite partie de note cerveau mais seulement à l’instant T.
Ca dépend ce qu’on fait , que l’on joue de la musique, qu’on lise un livre, qu’on soi en train de fabriquer un objet, qu’on soit en train d’écrire une émission de radio…
Ce sont des parties différentes du cerveau qui entrent en jeu .
Alors quant a le mobiliser intégralement ,ça parait un poil difficile à imaginer.
Et c’est peut-être là tout le nœud du problème !
Nous n’avons jamais été dans ce cas, donc on ne peut pas connaitre les tenants et les aboutissants.
Ca ressemble à un cercle vicieux, on ne sait pas l’imaginer car il faudrait le concrétiser pour pouvoir l’imaginer, vous voyez un peu la complexité de la chose.
Et comme l’héroïne, ressortirions-nous indemnes d’une telle évolution , notre esprit serait-il capable d’encaisser un tel déferlement d’informations, de perceptions ?
Serions-nous comme dévorés de l’intérieur par ce « pouvoir » qui nous donnerait tant à admirer qu’autant à assimiler.
Un tel déluge d’information serait-il anodin, bénéfique ou alors serait-il totalement dévastateur ?
Ou est-ce juste un petit aperçu de ce que pourrait devenir l’être humain dans un futur lointain ?
Mais ça, seul l’avenir nous le dira ….
Le film recevra le même traitement que le 5 -ème élément, succès public et accueil plutôt froid de la critique.
Des agents spatio-temporels
En 2015 Luc annonce la production de son prochain film, il sera inspiré de l’univers de la bande dessinée Valerian et Laureline.
Pour les 2 du fond qui ne connaissent pas , Valerian et Laureline est une bande dessinée apparue pour la première fois en 1967 dans les pages du magazine Pilote.
Mais , je vous en parlerais un jour.
Toujours est-il que Luc va réaliser un film librement inspiré de la bd.
Et ce sera une réalisation ambitieuse , 197 millions d’euros.
Loin, très loin des autres productions hexagonales.
Il veut clairement reéditer ce qu’il a fait pour le 5ème élément.
L’équipe sera toutefois differente , exit Jean Paul Gaultier et Eric Serra , place à Olivier Beriot pour les costumes et Alexandre Desplat pour la musique.
Autant Beriot n’est pas forcément très connu par le grand public, autant Desplat bénéficie d’une reconnaissance certaine.
Il a reçu entre autres, 3 césars et 2 oscars, ça pause son bonhomme.
Ce film , c’est Valerian et la cité des milles planètes.
L’histoire : elle commence en 1975 avec la rencontre des astronautes russes et américains et des mission Apollo-Soyouz, s’ensuit la création de la station spatiale internationale qui verra débarquer les premiers extraterrestres, eux-memes suivi par de nombreux autres au fil des ans et des siècles.
Au bout d’un moment la taille de cet agglomerat de vaisseaux d’origines et formes disparates forme un ensemble trop gros pour rester en orbite autour de la Terre.
Cet ainsi qu’Alpha, c’est son nouveau nom ,est envoyé voguer dans l’espace, la station abrite près de 17 millions de formes de vie.
Petite ellipse et nous voila en 2740 , nous retrouvons le héros Valerian accompagné de Laureline sa collègue.
Ce sont des agents spatiaux-temporels , des policiers galactiques en quelque sorte.
Ils sont envoyés en mission dans un marché clandestin pour récupérer un réplicateur.
Un réplicateur, c’est un petit animal, il tient dans la main et il est mignon tout plein.
Il ressemble un peu à un tatou.
Son nom donne un indice sur sa particularité, il peut répliquer tout ce qu’il avale !
Bien évidemment, son don en fait sa valeur et il attire la convoitise de nombreuses personnes et pas forcément les plus recommandables….
C’est pour ça que Valerian est chargé de le récupérer
Une fois de retour sur Alpha, c’est Laureline qui va veiller sur le réplicateur.
Mais il y a encore du monde à sa recherche
Au cours d’une attaque au cœur de la station Alpha, nos deux comparses sont séparés et vont devoir parcourir une bonne partie de la station pour se retrouver et faire face à un nouveau danger.
Cette « balade » nous donnera l’occasion de découvrir les nombreuses zones de la station témoignant de la richesses et la diversité des espèces la peuplant et par extension l’univers.
Le film étant récent, je ne vais pas aller plus loin dans l’intrique.
Il est visuellement riche et foisonnant, on y retrouve beaucoup d’éléments de la bd.
Le hic, c’est que c’est à peu près tout.
Une fois de plus la même critique va revenir, la forme aussi belle soit-elle ne parvient pas à masquer le manque de fond.
On pourrait dire , comme pour le 5eme élément , pas tout à fait.
Dans le 5eme élément , il y avait un ton plus léger, plus taquin . Il y avait un humour piquant.
Là dans Valerian, c’est plus tristounet, on se prend trop au sérieux.
La sauce prend moins, c’est comme une redite mais l’effet de surprise en moins.
Dans le 5 eme élément, on découvrait un univers entièrement sorti de la tête de Besson.
Dans Valerian, pour ceux qui connaissaient la bd en tout cas, on va logiquement comparer le film et la bd.
On a l’impression d’un cadre plus contraint ,pour rester dans les clous de la bande dessinée ce qui est normal mais qui empêche d’avoir ce petit grain de sel qui fait la magie du 5 eme élément.
Le début des ennuis …
En France ,le film fait 4 millions d’entrées ,ce qui est honorable mais au niveau international, le succès n’est pas au rendez-vous et le film est déficitaire.
La rentabilité d’un film n’est jamais asurée , la production d’un film est un sport à risque.
Mais dans le cas de Valerian ,les sommes en jeu sont colossales : 197 millions d’euros.
Ce qui va fatalement entrainer la faillite d’Europa Corp , la société de production de Luc Besson.
Cette période va être agitée pour le réalisateur sur un autre terrain.
Il va être accusé de harcèlement, d’attouchements et même de viol par 8 femmes.
Il sera placé sous le statut de témoin assisté en janvier dernier.
Ces évènements sont en partie reliés à sa carrière de producteur/réalisateur.
Je ne voulais pas faire un portrait à la gloire de Luc Besson et il me semblait nécessaire d’évoquer ces affaires.
Un grand enfant
Souvent considéré comme un éternel adolescent ,Luc Besson a marqué le cinéma français et international.
En mettant l’accent sur une production française , il a apporté une vision différente des superproductions hollywoodiennes par trop formatées.
Avec plus ou moins de réussite ,mais on ne pourra pas lui enlever le fait d’avoir essayé….
Qui plus est dans un domaine marginal dans le cinéma français.
Critiqué , à tort ou à raison pour la superficialité de ses œuvres , il aura toujours contre lui les critiques, il en faudra plus pour le faire renoncer.
Luc Besson a rêvé de créer en France une cité du cinéma capable de rivaliser avec les studios européens voire mondiaux.
Mais tel Icare, il va vite retomber. Rattrapé par des réalités bien trop prosaïques.
C’est un peu l’image qu’il donne, celle d’un enfant qui cherche surtout à s’amuser et au diable si les adultes l’en empêche.
Avant de vous quitter, je voulais vous rappeler que le finistellaire ,c’est le week-end prochain : au programme la présence de 17 auteurs qui se feront une joie d’échanger avec les visiteurs et de dédicacer leurs œuvres, une expo sur la SF, une bibliothèque de l’imaginaire avec l’association les portes logiques des jeux de société et de rôles avec l’association a nous de jouer et pas moins de 5 tables rondes
Tout ça se passera à partir de 14 h samedi et dimanche de 10h à 18 h au centre des abeilles ,4 rue du sergent le flao à quimper.
L’entrée est gratuite et le pass obligatoire
Quant à moi ,je vous donne rendez-vous dans un mois pour un prochain numéro de Vous reprendrez bien un peu de science-fiction ?