Le groupe de rock Teke::Teke s’invite aux Transmusicales à Rennes pour l’édition 2021. L’occasion pour le septet canadien de révéler son premier album Shirushi et de nous emmener à l’ère du surf-rock japonais des années 60.

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Bonjour et bienvenu dans SONAR ! Aujourd’hui on sonde, on sonde, et on se retrouve à localiser un groupe de rock sur l’écran de contrôle. Il se situe sur la bouillante scène montréalaise au Canada ! Le groupe Teke::Teke arrive porté par le label Kill Rockstars avec un nouvel album Shirushi le vendredi 3 décembre. Coïncidence?… Le septet canadien sera présent au festival des Transmusicales le samedi 4 décembre 2021, au parc expo de Rennes. (Roazhon pour les breizhous, héhé).

En 2014, à Montréal, au Québec, un groupe se forme pour un concert en hommage à l’icône japonaise de vague du surf rock des années 60’s 70’s, j’ai nommé Takeshi Teraushi. Dans la foule, une certaine Maya Kuroki danse comme une folle parce qu’elle adore, et qu’elle adhère. Au deuxième concert, quelques semaines plus tard, elle se joint au groupe sur scène pour chanter. 4 ans après, le groupe sort son premier EP Jikaku, encore disponible partout sur le net et en vinyl. Ils consolident leur liens à travers une tournée au Canada.

Ils racontent leur histoire dans cette vidéo.

Ils sont sept, et Maya Kuroki accompagne un batteur, deux guitaristes, un bassiste – pour l’instant classique… mais aussi une flûtiste et un tromboniste ! Plus original. Surtout le groupe n’hésite pas à jouer d’instruments aux sonorités plus traditionnelles. Un bon son rock comme on les aime, des paroles en japonais, parfois en anglais, plus rarement en français aussi ! Comme dans la chanson aux allures de conte spirituel Yoru Ni, qu’on écoute ici sur radio évasion !

 

On apprécie ce côté hivernal, assez sombre, presque glauque, et on le retrouve illustré par la pochette du single Yoru Ni. Deux titres sur ce single : Yoru Ni et le morceau Meikyu. Les deux chansons de ce single seront présentes sur l’album qui va tout juste sortir Shirushi. Leurs pochettes d’album, ainsi que l’ensemble de leurs visuels que l’on peut retrouver sur leur site internet sont des œuvres d’arts à part entières, nous transportant au pays du soleil levant dans le style estampes si typique du Japon. Photos, dessins, estampes, peintures, montages, tout leur visuel se rapproche d’un mot : psychédélique. Si vous avez prévu d’aller les voir en concert, vous allez sûrement perdre la tête. Si vous avez prévu de perdre la tête, vous allez sûrement aller les voir aux Transmusicales

Sur le net, on entend dire que Teketeke est le nom du fantôme d’une fillette japonaise qui a eu le triste sort d’être coupée en deux par un train… Tiens, c’est glauque aussi ça! Teke::Teke, le groupe de rock alternatif et délirant surfe sur la vague du rock nippon des années 60’s, et son nom est une référence à l’onomatopée teketeketeke très populaire dans ces années là, au sein du mouvement eleki. Eleki, qui veut dire « électrique » en japonais, caractérise bien le son de ce groupe mais il serait trop réducteur d’en faire la caractéristique principale de la musique de Teke::Teke… On veut du rock on veut du bruit dans Sonar et je vous laisse en beauté avec le morceau Meikyu, petite mise en bouche avant leur venue en bretagne..

A demain dans sonar !