Peinture, dessin, sculpture… l’œuvre de Françoise Pétrovitch est peuplée d’humains et d’animaux mais aussi de libre imagination et d’ouverture. L’exposition présentée au Fonds Hélène et Édouard Leclerc à Landerneau compte même des pièces inédites, réalisées pour l’occasion, à découvrir jusqu’au 26 avril 2022.

Rétrospective Veličković jusqu’au 26 avril 2020 au FHEL de Landerneau

Françoise Pétrovitch est née en 1964 en Savoie. Elle commence très tôt à dessiner et à faire de son art l’un des fils conducteur de son existence. Professeure à l’école des arts et industries graphiques de l’école Estienne à Paris le jour, peintre et sculptrice autodidacte la nuit.

Dans cette exposition vous allez croiser beaucoup de silhouettes, d’humains ou d’animaux, peintes ou sculptées.

La peintre qui ne souhaite pas peindre les regards

Très peu des personnages vous regarderont, parce qu’ils ont la tête tournée vers un ailleurs, leur regard vous est inaccessible. Vous passerez donc de salle en salle en ayant toujours la dérangeante impression d’être observé, par les créatures hybrides et étranges à mi-chemin entre l’humain et un autre animal. Ou bien par des enfants déguisés au sourire espiègle mais qui derrière leur masque vous scrutent. Vous ne pourrez vous empêcher de penser qu’ils préparent un mauvais coup notamment lorsque vous ferez face à une petite fille mâchonnant l’os d’un ogre mal avisé.

Les autres habitants de cette exposition n’ont pas l’air de vous avoir remarqué, silhouettes de jeunes anonyme, fumeurs concentrés, ou gisants plus endormis que morts, vous croiserez des êtres singuliers aux occupations encore plus singulières.

Attendez-vous clairement à vous reconnaître dans l’un de ses sujets et à vous demander : « Suis-je toujours ainsi ? ».