Le quatuor angevin de cumbia colombienne et chicha péruvienne reviens avec l’album Saga Cósmica, quatre ans après leur premier album. Du tropical pour ensoleiller notre hiver.
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Le chemin musical de Passion Coco
Passion Coco s’inspirent en majorité de la cumbia colombienne, et de la chicha, un style qui vient du Pérou des années 70. Ça mélange la cumbia traditionnelle et le rock occidental, avec plein d’effets psychédélique. C’est d’ailleurs quand ils ont découvert ce genre musical qu’ils ont eu le déclic pour former un groupe. Pour simplifier leur style de musique, ils appellent ça du « tropical psychédélique ». Avant ça, trois des quatre membres se connaissaient déjà, mais ils jouaient dans des groupes différents. Il y a aussi une autre raison qui les a poussés à se rassembler, un super bon plan à ne pas rater, un concert pour un vide-grenier, et à la clé, un joli chèque de 200€. Il y a un début à tout. Dans Passion Coco, on retrouve donc les trois membres originels, Antoine à la guitare, Olivier à la basse, Anne au chant, et au cuatro, une petite guitare du Venezuela. Et il y a celui qui a rejoint le groupe des trois amis, Romain, le percussionniste. Ils sortent leur premier album Sudor y Arena, en 2017, et ils reviennent, fin 2021 avec l’album Saga Cósmica. Quatre ans entre deux albums, ils reconnaissent eux même qu’ils prennent leur temps, alors profitez bien de cet album, parce que le prochain sera peut-être dans un moment.
Les reprises
Saga Cósmica est un album de dix titres, dont trois qui sont des reprises. D’abord El Carbonero, qui est repris d’une façon plus traditionnelle selon Anne. Ensuite Tropical Combo, ça vient d’un morceau qu’ils ont trouvés sur une compilation de chicha, et sur celui-là ils ont changé tellement de choses qu’ils sont loin du morceau de base. Mais les auteurs supposés seraient un groupe, Los diablos locos ou quelque chose du genre.
Et enfin, la troisième reprise est un grand classique des années 80, Blue Hotel, de Chris Isaak. Ce titre vient avec un clip, bien perché, à l’image du groupe. Et pour le faire, ils ont rencontré pas mal de pépins, surtout suite à la covid-19 et aux interdictions de déplacement. Ils ont dû troquer les décors pour de l’animation.