Odezenne n’a pas fini de nous faire kiffer. Le trio bordelais vient de sortir un cinquième album « 1200 mètres en tout », un projet dans la continuité de leur art, un projet qui plane au dessus des douleurs de la vie.
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Bonjour et bienvenue dans sonar ! Aujourd’hui on vous parle d’un groupe que vous connaissez déjà tous car on l’a déjà chroniqué dans SONAR.
1200 mètres
Il s’agit d’Odezenne, trio bordelais et bordélique, qui vient de sorti son cinquième album « 1200 mètres en tout », sur son propre label Universeul.
1200 mètres ? Explication du groupe : selon eux l’existence serait une succession de moments évoluant entre 0 et 1200 mètres d’altitude, 1200 mètres étant le niveau observé quand la vie vibre d’une grande passion. Ce nouvel album cristallise ces variations d’altitudes pour un voyage d’une heure en seize chansons.
Tout de suite, on écoute ma préférée, Candi. Pourquoi ? Parce qu’elle parle de radio et de couscous, mes deux passions.
Comment j’ai découvert Odezenne
Je les ai découvert en 2019 en concert, quand c’était encore légal C’était ma première année à Paris, j’avais 21 ans. Mon nouveau pote François avec qui j’étais en cours à cette époque me propose d’aller voir Odezenne en concert. Qui ? Odezenne. Azy, j’accepte parce que je suis un yesman et je prends ma place.
Entre temps j’écoute et ça me plaît beaucoup. J’essaye d’apprendre un peu les son, de me les approprier car j’aime bien être actif dans la fosse. Ce jour là on se retrouve et on monte au Sacré Cœur pour se démarrer à la canette. On en décapsule un paire, on brûle une cigarette qui nous met bien instant. Et ouais on est comme ça nous..
Premier flop : je renverse ma bière, qui coule sur les marches de Montmartre. Tant pis hein. On redescend quelques rues pour retrouver l’Elysée Montmartre. Première fois pour moi que je vais dans cette salle mythique. Et en effet c’est très stylé. Y’a beaucoup de monde et le trio met le feu avec leur machines. Des thèmes sont repris en cœur : nucléaire, au Bacarra, Tupuducu,…
Deuxième flop : à la chanson tant attendue « Feuille en L », je décide de faire honneur aux paroles et de cramer ma deuxième cigarette, que j’avais préparé car c’est de circonstance. Emu, je lève les bras avec dans ma main ledit mégot. Et là le vigile direct il arrive et confisque ma cigarette. Moment de solitude au milieu de la foule. Bon j’ai l’habitude des flops hein, mais là c’est limite si j’ai pas fait un caprice.
J’ai failli tout casser tellement j’étais énervé. Tout casser comme Pio Marmaï qui était lui aussi très en colère dans le clip de San Pellegrino. Bon lui il est pas dans la fosse du concert, il est dans son appart, seul, avec la rage en lui. Regardez le clip, il se peut que ça vous soulage.
A bientôt dans Sonar pour une nouvelle découverte musicale. Et merci François de m’avoir fait découvrir ce super groupe. Surtout n’oubliez pas les priorités à droite aujourd’hui. J’vous laisse avec Odezenne et leur morceau San Pellegrino, bises.