Le musicien Jacques vient de sortir un nouvel album « LIMPORTANCEDUVIDE » sur son label recherche et développement. Un projet électro léger, chanté, insouciant, de quoi ravir nos oreilles d’adultes contrariés.

Bonjour et bienvenu dans SONAR ! Aujourd’hui on se déhanche sur le déjanté Jacques qui vient de sortir son nouvel album LIMPORTANCEDUVIDE, tout collé sans espace, sur son propre label Recherche et développement.

Décalé

Ne cherchez pas, Jacques sait pas être sérieux. C’est pas pour ça qu’il fait le pitre. Jacques est léger dans sa musique comme dans son texte. Mais c’est pas parce qu’il est léger qu’il pèse pas.

Bientôt un Olympia pour ce trentenaire qui est resté enfant. Ses morceaux font kiffer tout ceux qui veulent retourner dans leurs premières années, qui cherchent désespérément l’insouciance et la simplicité. Même dans son attitude le mec est décalé. Regardez la pochette de son album, on le voit avec une coupe de cheveux maaaaagnifique. Le mec a une tonsure, genre moine du 13eme siècle, au nom de la rose ou quoi. Et si des cheveux sur le côté étaient assez courts sur ses albums précédents, là ils sont longs longs et tombent en une cascade jusqu’à ses pieds. Dinguerie ! 

Vous me croyez pas? Allez le voir en vrai en concert, vous allez balise. Mais outre la coupe de cheveux et la dégaine incroyable, vous irez à son concert pour sa musique techno transversale et totalement festive.

Pour l’avoir vu en concert à la gare St sauveur à Lille à l’éééépoque, le mec met le feu avec des grosses basses à fond sur des rythmes boum boum effrénés… et je soupçonne Jacques d’avoir préméditer des actes de barbaries avec des titres comme Kick ce soit, ou avec les mots. On écoute tout de suite, « Avec les mots » sur radio évasion et on est dans le pogo !

Avec un Olympia programmé en octobre, il annonce une tournée dans quelques villes trop chouettes pour faire danser la Navarre. Il passe d’ailleurs à Rennes au Cabaret Botanique pour les Breizhous qui voudrait turn up en famille ou entre amis !

On croquerait bien dedans

Jacques c’est les questions simples. Jacques c’est l’expression réfléchie de la spontanéité, chantée sur des harmonies aux sonorités électriques et rebondissantes comme une balle dans un salon.

Jacques c’est le calme en disque, la tempête en live, grand et dégingandé, malicieux, inventif. Il a pris en maturité je trouve dans ce nouvel album LIMPORTANCEDUVIDE, par rapport à ses premiers projets expérimentaux au max, donnant moins de place à la voix. Heureusement qu’il chante aujourd’hui, on aurait dit sinon qu’il manquait de se renouveler. Une voix à l’autotune maîtrisée, pas trop pas trop peu, qui donne une texture un peu acidulée qu’on croquerait bien dedans !

C’est tout simplement bon, c’est mystérieux, car au final, qui sait qui c’est, ce Jacques qui sévit sur les scènes le moins sérieusement du monde ?

Sonar c’est fini, c’est ainsi, on se retrouve demain pour saigner un autre son. C’est avec le morceau « c’est » du monsieur jacques que je vous laisse, et qu’on conclut cette émission !

A plusss Z