Bolis Pupul est en duo officiellement avec Charlotte Adigéry, et leur premier album s’appelle Topical Dancer ! C’est sorti sur le label Bounty and Banana et c’est vraiment délicieux !

Bonjour et bienvenu dans SONAR ! Ca va vous ? Moi ça va. Aujourd’hui on verse des arpèges dans une voix claire comme le ciel du matin, et on se laisse aller à la folie douce. Charlotte Adigéry s’associe avec Bolis Pupul pour un album électro-pop vraiment trop sympa. L’album s’appelle Topical Dancer et est sorti sur le label Bounty and Banana ! Ouais on est bien dans les topiques.

Topical Dancer est le premier album signé par le duo, et assumé comme une production en commun. Mais c’est pas la première fois du tout que Charlotte et Bolis collaborent ! Ils ont commencé à travailler ensemble en 2015. Sur le dernier EP de Charlotte, Bolis a taillé sur mesure ce genre de prods techno minimale hyper cool. Genre c’est lui qui est à la compo sur ce morceau Paténipat, qui a super bien marché, vous connaissez sûrement.

Charlotte et ses paroles pleines d’humour et de perspicacité rencontre Boris et ses grooves pleins de légèreté et souplesse… sur Tinder ! Oui ils se sont rencontrés sur Tinder un chouette façon d’utiliser l’application de rencontre amoureuse, c’est d’en faire des collaborations artistiques. Vrai ou pas l’histoire devait être mentionnée dans cette chronique !

Je sais pas s’ils ont fricotés ensemble, en tout cas le mélange musical et très fécond, si je puis dire. Un métissage… Charlotte et Bolis sont tous les deux belges. Elle est issu d’une culture Antillaise, sa mère est originaire de Martinique, son père de Guadeloupe. Lui est d’origine Chinoise.

Lui aussi est originaire de Martinique, mais d’ascendance chinoise. Parcours singuliers, musique atypique, même si les codes de l’électro-pop sont super soignés ! On groove on chill, des mots très clichés mais bon ça va avec le titre qu’on écoute tout de suite sans plus attendre.

C’était « ceci n’est pas un cliché », extrait de Topical Dancer, premier album du duo Bolis Pupul et Charlotte Adigéry ! Vous écoutez radio évasion !

 

Avec ce duo singulier on veut rire, penser, respirer, transpirer. Rire sur leur paroles décalées, pleines d’autodérision. On peut rire du racisme, de la mysoginie, de cette hypocrisie des réseaux sociaux.

On peut penser, ces textes invitent à la réflexion et plusieurs couches d’interprétations sont possibles sur les paroles de la chanteuse, sur les clips aussi qui sont très évocateurs.

Et puis on respire, on prend un bol d’oxygène sur leurs chansons aérées, que l’on peut écouter sur les baffles de la voiture, alors qu’on s’arrête au bord d’un pré pour s’étirer. Ou bien on respire la fumée d’une pièce confinée, une cave torride et accueillante ou l’on transpire, après quelques verres.

On transpire finalement, on transpire car on danse, car on s’oublie avec Charlotte et Bolis. Bolis danse peu, c’est pas instinctif pour lui. C’est pour ça qu’il a fait DJ. Charlotte au contraire danse très naturellement et c’est ce qui la pousse sur le devant de la scène à chanter et à transpirer avec nous.

On écoute tout de suite Ich Mwen, et on transpire, on respire, on pense on rit on danse. A bientôt dans SONAR !