Le festival Silence ça touille s’implante à Locronan du 23 au 25 septembre 2022. On pourra y déguster aussi bien des films que des ateliers et des démonstrations autour de la cuisine. En s’associant avec l’Université des sciences et pratiques gastronomiques, l’événement souhaite s’engager et faire rimer alimentaire et populaire, régal et convivial, gourmand et intelligent.
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Une fois par mois dans Lem, on s’installe à la table de l’Université des sciences et pratiques gastronomiques pour s’interroger sur la cuisine, l’alimentation au sens large, de la production à la dégustation… comme phénomènes sociaux, environnementaux, économiques et culturels.
Ce mois-ci, encore du cinéma pour l’USPG qui accompagne le festival de cuisine et de cinéma Silence ça touille, dont la première édition a lieu à Locronan du 23 au 25 septembre 2022. On pourra y voir une quinzaine de longs-métrages (fictions et documentaires récents et d’autres plus anciens associés à un thème), de nombreux courts-métrages, et on pourra y suivre aussi des démonstrations/discussions de cuisine ; deux repas par jour seront servis, midi et soir, pour une centaine de couverts.
Un festival convivial et populaire mais plein de sens
Pour avoir déjà organisé un gros festival de cinéma et cuisine à Dijon, Christophe Casazza sait ce dont il ne veut pas à Locronan : tout déléguer à une régie publicitaire qui s’occupe de trouver l’argent sans vraiment s’interroger sur l’esprit de l’événement, son public et surtout – un comble – ce qu’on y mange. Le festival Silence ça touille de Locronan proposera et assumera une vision culturelle et politique de l’alimentation : du local, de bons produits, un travail en harmonie avec les humains et l’environnement.
Silence ça touille sera un festival populaire qui s’appuiera sur les arts visuels (cinéma, mais aussi photo) et les arts culinaires pour faire tomber des barrières, croiser les sensibilités… L’idée est bien de redonner du sens aux pratiques culturelles et d’inviter le public à s’interroger sur les impacts de ses choix alimentaires. Par exemple, un atelier participatif permettra de comprendre comment un restaurateur artisanal peut fixer un prix juste pour ses plats.
Comme toujours, l’USPG conviera d’autres structures à participer : le comité des pêches, le collectif « Sauve qui poule », la fédération des races de Bretagne, le producteur de bonite séchée Makurazaki à Concarneau, etc.
Le festival souhaiterait aussi proposer un petit marché de producteurs et de libraires locaux… Rendez-vous en septembre !
Découvrez la revue de Christophe Casazza, Hautegouture