La chanteuse du Sud de Londres, auteure de tout ses textes, sort un nouvel EP « FIELDNOTE Part. 2 » en toute indépendance. L’occasion pour Ego Ella May de donner son point de vue sur l’amour.

Bonjour et bienvenus dans SONAR ! Ca fait longtemps qu’on n’a pas écouté de R’n’B dans SONAR et je pense que c’est l’occas’ ! Ego Ella May a sorti récemment un EP qui s’appelle « FIELDNOTES Part 1 », un bijou de rhythm and blues qu’elle a sorti en toute indépendance, n’ayant besoin d’aucun label.

Ego Ella May c’est une artiste du Sud de Londres. Vous savez que j’aime bien cette ville. A Londres, ça grouille de talents et la capitale de l’empire abrite une culture alternative richissime et aux multiples facettes ! Elle vient de South London donc et elle est dans la soul jusqu’à la moelle depuis l’enfance et son héritage familial. D’origine Nigériane, elle s’inspire de sa culture propre, mais aussi plus largement de la culture globale et mondiale. Elle partage ces bouquins, je sais ainsi qu’elle a lu James Baldwin, ou encore Hermann Hesse et son livre Siddhartha

Si musicalement elle est influencée par Joni Mitchell ou Miriam Makeba, quand j’entends Ego Ella May je n’arrive pas à m’enlever de la tête les deux queens du R’n’B : Erykah Badu et Jill Scott. Une voix, stable, claire et maîtrisée, les thèmes de l’amour, de la féminité. Assumer ses défauts, assumer ses faiblesse, c’est pour elle le meilleur moyen d’être en phase avec le autres, d’être en phase avec soi-même !

Musicalement, les 5 instrus de son EP ont été composés par des artistes différents mais sur scène, il y a l’unité d’un groupe de musique live, où les instruments accompagnent la diva. On écoute Beautiful Days, les débuts d’une histoire d’amour…

Chronique à retrouver en cliquant sur play dans le bandeau bleu ci-dessus !