On parle très souvent de « tiers-lieux » pour désigner ces lieux de rencontre qui ne sont ni des entreprises, ni des domiciles, ni des commerces. Cependant, le concept reste flou et multiformes. L’espace associatif nous aide à y voir plus clair.
La chronique de la vie associative est proposée chaque mois dans Lem par l‘Espace associatif de Quimper-Cornouaille
Réécoutez la chronique de Guillaume Hardy
La notion de tiers-lieu n’est plus si récente et pourtant le concept reste assez flou, ou vaste : espace de travail partagé, médiathèque, Zad (zone à défendre), fablab (atelier de fabrication numérique ou pas), repair café, ressourcerie, café culturel, jardin partagé, friche artistique… sont autant d’exemples de ce qu’on peut appeler un tiers-lieu. Si on peut leur dégager un point commun c’est justement la volonté de faire du commun, dans un espace convivial et neutre.
Pour faire vivre ce lieu et ses ressources en commun, plusieurs configurations sont possibles. L’achat des locaux peut être fait en Société civile immobilière ou il peut s’agir d’une location voire d’une mise à disposition d’un bâtiment par une collectivité, avec une gestion quotidienne assurée par une autre structure pour laquelle plusieurs statuts peuvent être adaptés : Scop, Scic ou association. Le statut associatif peut aussi permettre de lancer et organiser le démarrage du tiers-lieu.