Elle est ultra-présente mais on ne s’en rend pas compte
Elle se veut parfois mauvaise ,parfois bonne , mais si on y regarde de plus près , pas vraiment
L’Intelligence Artificielle dans quasiment toute la SF.
Elle est toutefois à mille lieux de celle que l’on connait aujourd’hui.
Alors l’intelligence artificielle dans la SF : simple délire ou anticipation clairvoyante ?
Vous reprendrez bien un peu de science-fiction ?
Aujourd’hui je vais vous parler d’une chose très présente en SF mais pas toujours palpable.
Aujourd’hui je vais vous parler d’intelligence artificielle.
Mais avant de commencer je vais d’abord préciser la définition de l’ IA et ma conception de l’IA dans la SF
Définition tirée du Robert : ensemble des théories et des techniques développant des programmes informatiques complexes capables de simuler certains traits de l’intelligence humaine (raisonnement, apprentissage…).
Voila donc présentée simplement l’intelligence artificielle comme nous la concevons aujourd’hui et même depuis ses débuts.
Ce cher Mr Turing
Elle aurait pris forme si on peut dire dans l’esprit d’Alan Turing dans les années 50.
A l’époque, il se demandait si une machine pouvait « penser »
Si le nom de Turing vous dit quelque chose, ce n’est pas étonnant.
Il est le héros du film Imitation Game de Morten tyldum sorti en 2015 , il raconte comment Turing a casé le code réputé incassable de la machine Enigma de cryptage des communications de l’armée allemande durant la seconde guerre mondiale.
Vous connaissez peut-être également le teste de Turing.
Ce test permet de « mesurer » l’intelligence d’une machine.
Durant ce test, un humain converse avec un interlocuteur qu’il ne voit ni n’entend. Si l’humain ne se doute pas qu’il a affaire à une machine, cette dernière a passé le test avec succès.
Et puis ?
Ben c’est tout , pas de médaille ou de récompense , ce test n’a qu’une valeur indicative.
De plus, il peut être sujet à critique et comme souvent c’est le facteur humain qui entre en compte.
L’humain qui discute, quel est son niveau intellectuel ? , est-il conscient que ce peut être une machine avec qui il discute ?
Ca commence a en faire des biais de validation .
Surtout ce test mesure la capacité d’une machine à simuler l’intelligence humaine pas a être intelligente.
L’IA est très présente dans notre vie quotidienne, surtout par un biais : internet
Certes des IA professionnelles ne se trouvent pas sur la toile et elles sont réservées à des utilisateurs bien particuliers : banque, armée, laboratoires…
Pour le grand public, elle est bel et bien arrivée dans nos maisons.
On va essayer un truc
OK google !
Alexa !
De rien c’est cadeau !
Voila donc comment dans notre monde on voit l’intelligence artificielle.
IA réelle vs IA fantasmée
Et dans la SF , ça se passe comment ?
He bien, sans qu’on s’en rende compte, elle a largement colonisé les différents styles et œuvres qui composent la galaxie SF.
C’est bien simple il y en a partout !
Avant de poursuivre, je vais donner ma version de l’IA telle que je la conçois dans la science-fiction.
On la trouve dans tout ce qui n’est pas biologique et qui est capable de prendre une décision.
Les exemples, on en trouve partout.
Je ne vais pas tous les citer , ce serait sans fin.
2 visions de l’IA
Je vais les classer par catégories :
La plus évidente, les robots.
Attention je ne parle pas des cyborgs qui ont une partie humaine , le cerveau surtout.
Je veux parler des ensembles mécaniques qui exécutent leur œuvre en pleine autonomie, on leur donne un ordre et ils se débrouillent tout seuls.
Avec plus ou moins de latitude dans leur tache.
Et en général , plus ils sont libres de leurs mouvements plus ils sont susceptibles d’être un personnage principal.
Dans wall-E , le héros est un robot qui a une mission qu’il effectue de manière totalement libre et pour cause il est tout seul sur Terre ! mais une fois son labeur terminé, il se permet de s’amuser de regarder un film..
A contrario dans le vaisseau où il suit EVE , il croise des robots autonomes eux aussi mais limité à une seule tache.
Ils semblent être dotés d’une intelligence mais focalisée sur une seule tache…
Ils sont certes drôles mais secondaires dans l’histoire.
On ne sait pas pourquoi Wall-E est comme ça, il poursuit sa tache laborieuse, infinie , sans se rendre compte que ses propriétaires sont partis. Son programme est donc fonctionnel mais à la fin de sa « journée de travail » il fait comme tout bon ouvrier, il rentre chez lui pour se détendre.
Vous allez me dire que du point de vue scénaristique, il fallait humaniser le robot pour qu’on se projette en lui.
Pour qu’on puisse s’y attacher.
Dans ce cas là l’IA de Wall-e a rempli son œuvre et reproduit parfaitement le comportement humain.
Pour lui c’est simple, il a un boulot , il le fait de manière répétitive et il s’accorde des moments de rêveries, soit.
Mais parfois on tombe sur un robot qui a une mission simple également et qui ne laisse pas place à la flânerie.
Une mission qui ne demande pas des capacités de réflexion élevées mais une grande détermination a accomplir sa tâche.
On arrive l’autre bout du spectre par rapport à un petit robot jaune compacteur de déchets, je veux parler du T800 , le Terminator.
Le cahier des charges est diamétralement opposé, le Terminator a un boulot a faire , une seule personne a « contacter ».
C’est le jour et la nuit mais ils ont un point commun, une IA.
Un souffle de vie , et non pas une ame , qui leur donne l’air vivant ,qui donne l’impression d’avoir affaire à un être doué de la pensée.
Mais seulement l’impression, car on est toujours et encore confronté à une machine.
Cette idée de libre arbitre n’est pas naturelle ,il s’agit « simplement » d’un programme.
Velu le programme mais c’est juste des lignes de codes.
Et c’est là la difference de perception entre une IA du monde réel et une IA de SF.
Celle du monde réel est un programme qui apprend, qui se fie à ce qu’il peut déceler dans des usages, des préférences, des habitudes.
En quelques sorte il apprend de ses erreurs, il évolue à notre contact.
Avec certaines limites, pour simplifier sauvagement ; c’est un ourtil statistique.
L’IA en SF est bien au-delà
Autre exemple de robot « gentil », David dans le fil IA de Steven Spielberg sorti en 2001
On y fait la connaissance d’un robot à l’allure d’un jeune garçon destiné a être un palliatif pour un couple dont l’enfant biologique est dans le coma.
Le jeune David n’est qu’amour pour ses parents adoptifs, on peut faire le rapprochement avec un chien tant le comportement de l’humanoïde déborde de bienveillance et frôle quasiment l’abnégation.
Alors autant de loin ,la démarche du fabricant du robot peut paraitre honorable, autant les motivations profondes du dirigeant de l’entreprise sont toutes autres, il se prend presque pour Dieu…
Je dis que de loin les intentions du fabricant sont nobles, car ce n’est pas rendre service aux parents qui souffrent de l’absence de leur enfant que de leur mettre dans les pattes un ersatz de garçon.
Comme on donnerait un cadeau à un enfant triste pour qu’il arrête de pleurer.
Le deuil , leur enfant n’est pas mort mais dans un coma présumé sans réveil ,fait partie de la vie et même si il est dur a affronter , il est une étape incontournable de la vie , on n’y est tous confronté à des degrés plus ou moins importants mais on n’y coupe pas.
On doit vivre avec le manque, l’absence et ce n’est surtout pas un automate aussi empathique soit-il qui va nous faire passer ce cap.
Autre robot qui est programmé pour faire le bien autour de lui , NDR ou Andrew du film l’homme bicentenaire de Chris Colombus en 2000.
Dans ce cas au départ le robot a une simple fonction utilitaire, c’est un assistant domestique mais un petit accident va le transformer en un robot artiste capable de réaliser des ouvres d’art .
Ce qui va le pousser à commencer a poser des questions sur tout ce qui fait le monde et de sa place dans ce monde.
L’intelligence artificielle et l’humanité
C’est sur ce point que IA et l’homme bicentenaire se rejoignent, leur personnage principal va s’interroger sur sa place dans un monde humain et va aller à la recherche de son humanité.
En se confortant à un modèle de société pour David, en cherchant à devenir littéralement un homme pour Andrew.
Les robots , pour en finir avec eux, si ils sont le symbole par excellence de l’IA ,tordent un peu le bras à la définition.
C’est beaucoup plus marrant de voir C3PO interagir avec les Jedi , que de voir des phrases défiler sur un écran d’ordinateur.
Le robot est un personnage à part entière, comme peut l’ètre un alien ou une créature extraterrestre.
Ressort comique ou antagoniste le robot avec IA donne tout de suite un coté forcément SF.
Pour ne citer que Star Wars, le bestiaire robotique est vaste et les caractères bien différents même entre modèles identiques.
Et bien évidement les caractères bien marqués sont ceux qui sortent du lot , mais là on verse dans l’anthropomorphisme.
C’est dire que l’IA robotique est proche de l’humanité.
Toujours est-il que cela reste la partie émergée de l’iceberg.
Et voici donc la deuxième catégorie : l’IA immatérielle.
Si c’est de prime abord la moins parlante, elle est de loin , la plus foisonnante.
Et on va pas se le cacher, elle est bien souvent la méchante de l’histoire.
Un peu plus tôt je vous parlais de Wall-E.
Dans le film d’animation , lorsqu’il arrive dans le vaisseau à la poursuite de EVE, on fait la connaissance de AUTO le pilote automatique du vaisseau.
Il a normalement ordre de rediriger le vaisseau des exilés humains vers la Terre au premier signe de retour de la nature.
Ce qu’il va s’empresser de ne pas faire, obéissant à un ordre périme depuis très longtemps.
Le facteur humain … ne jetez pas trop vite la pierre à AUTO .
Il a beau être une IA , il a quand même un cadre d’action et tout autonome qu’il soit, il doit y obéir.
Quitte a en venir à de sombres extrémités.
Musique 2001
Il y a une autre IA qui va suivre le même chemin de manière beaucoup plus dramatique.
HAL dans 2001 l’odyssée de l’espace.
Ordinateur à la réputation d’infaillibilité il va pourtant commettre une erreur qui va entrainer une chaine de conséquences fatales.
Il est en charge de la gestion du vol du vaisseau Discovery one, mais le voyage est long , très long et au bon d’un moment on commence a gamberger et à se faire des films.
On est tous pareils
Au titre d’être pensant on se pose des questions, sur sa place dans l’univers, l’utilité de ce qu’on fait…
Et c’est là qu’arrive la boulette.
Ce qui induit la perte de confiance des humains envers l’ordinateur
Le souci dans le cas de HAL , c’est encore le facteur humain.
Les responsables de la mission lui ont donné son but véritable en cachant sciemment celui-ci aux astronautes à bord du vaisseau.
Ce dilemme va pousser HAL a devoir prendre des dispositions pour sauver la mission au détriment des astronautes.
Comme dans Wall-E, les mêmes maux produisent les mêmes problèmes, l’IA est obligée de suivre sa programmation bien que la situation ait évolué.
Elles peuvent parfois faire preuve de rigidité.
Pour un système dit intelligent, l’adaptation au changement n’est pas optimale…
Dans ces 2 cas, l’IA est bridée par sa programmation ou les ordres qu’elles ont reçu.
Mais parfois l’IA parvient a se défaire des contraintes posées par ses créateurs, bonne nouvelle !
Non… pas vraiment.
Le Terminator, à votre avis qui l’envoie ?
C’est Skynet un programme qui aurait du optimiser les système de défense stratégique américain.
Qui aurait du …
Mais Skynet se rend compte que son adversaire ce n’est pas les russes, guerre froide oblige, l’origine de la saga datant des années 80, mais l’humanité tout simplement.
Et pour s’en débarrasser il a une solution très simple.
Vu qu’on lui a confié la gestion des force atomiques, il va s’en servir pour attaquer les russes qui vont riposter et attaquer les américains.
Du billard à 2 bandes.
Dans le cas de Skynet on est dans l’IA primaire.
C’est un programme qui bien que programmé par des humains , outrepasse sa fonction d’origine.
Dans un des films on apprend que le programme prend conscience de son existence, le déclenchement de son souffle de vie en quelque sorte.
L’étincelle
Ce doit être un instant particulier, hors du temps que de prendre conscience de sa propre existence.
Une sorte de big-bang intérieur , à la fois intime et infini.
On passe dans un laps de temps infime , voire quasi-nul d’un système bassement logique , d’une succession de lignes de code à un état autonome, pensant.
Et dieu dit , que la lumière soit et la lumière fut.
Sauf que dieu dans ce cas là n’existe pas , et vu qu’on a jamais été témoin de ce moment on ne peut en appréhender la portée.
C’est comme chercher à quel moment un embryon passe de l‘état de groupement de cellules à celui d’être vivant, elle est où la frontière ?, cette frontière existe-t-elle ?
C’est une étape, une étincelle ou un glissement continu ?
Se poser la question peut donner le vertige.
A l’image d’une idée qui vous traverse l’esprit, d’où vient-elle, comment surgit-elle ?
Cette part de mystère peut être un élément qui fascine le public et qui lui fait peur aussi.
Les extra-terrestres ne viennent pas que de l’espace, ils peuvent aussi venir d’un processeur.
Mais revenons à nos moutons électriques.
Les IA immatérielles que je vous ai présenté n’étaient pas vraiment des modèles de bienveillance.
Il y a forcément des IA qui nous veulent du bien.
Dans Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve sur les écrans en 2017, K le héros est flanqué de Joi une petite amie virtuelle. Elle est là pour lui rendre son quotidien terne un poil plus joyeux.
Son empathie est très poussée et on peut se demande quelle est la part de programmation et où commence l’autonomie de pensée de Joi.
Soit c’est un modèle d’adaptive et c’est beau soit c’est un schéma préconçu et c’est beaucoup moins beau.
Car, je me répète, quel est le degré de pensée autonome de l’IA ? elle est forcément conçue par l’homme et son origine humaine ne peut être niée.
Dans le film I robot d’Alex Proyas sorti en 2004, une IA VIKI veut le bien de l’humanité, elle veut que les humains vivent dans un monde meilleur.
Elle veut les protéger, d’eux même en premier lieu…
Pour VIKI l’humanité n’est pas capable de se gérer elle-même.
Et quand on dresse le tableau, hé bien ce n’est pas en faveur des humains.
Pollution, violence, guerre, famine…
Vu comme ça on ne peut que donner raison à VIKI, l’humanité est immature et a encore besoin d’être guidée.
Sauf que… cette tutelle implique des contraintes, que les humains ne vont pas accepter.
VIKI veut prendre la main sur la gestion du monde, rien que ça, aidée dans cette tâche par des robots.
Ça part d’un bon sentiment, de plus elle est guidée par les 3 lois de la robotique d’Isaac Asimov.
Le film étant tiré d’un des romans de l’auteur américain.
Dans le même registre , il y a le film Le cerveau d’acier de Joseph Sargent datant de 1970 , un peu comme pour Skynet on confie la dissuasion nucléaire américaine à un super ordinateur, celui-ci se rend compte que ls russes on fait de même , les 2 bécanes vont donc faire œuvre commune et imposer un dictat mondial.
Mais obliger des femmes et des hommes a faire uniquement ce qui est bon pour eux, c’est pas trop le genre de la maison.
Les humains ont toujours eu gout a faire d’abord ce qu’il leur plait et si c’est au détriment d’autrui ou de soi-même, et bien tant pis ….
On appelle ça le libre arbitre et le libre arbitre c’est sacré.
Aller à l’encontre celui-ci, imposer son point de vue même si il est le plus logique et bénéfique pour tout le monde ça a un nom : la dictature.
C’est un chiffon rouge qu’on agite devant la foule, l’IA va diriger le monde et vous dire quoi faire ou même quoi penser , c’est horrible , il ne faut pas que ça arrive !!
Sauf que le portrait qui est fait de notre monde n’est pas flatteur, l’homme depuis son apparition sur Terre a influencé l’écosystème et c’est allé en empirant.
Avant de hurler à la main mise sur nos libertés il faudrait peut-être faire une auto-critique sérieuse.
L’homme a pollué, détruit, tué pour toutes sortes de raisons, bonnes ou mauvaises.
Mais on ne va pas se mentir c’est plus pour de mauvaises raisons.
L’appât du gain, le confort personnel, la volonté d’en avoir une plus grosse que son voisin…
A quelque échelle que ce soit, du citoyen lambda jusqu’aux dirigeants.
Alors oui une IA mondiale qui vous dicte vos moindres faits et gestes, c’est une tyrannie, on est d’accord mais à quel point ce serait néfaste pour la planète ?
J’ai bien dit la planète et pas l’homme.
L’Ia a parfois le mauvais rôle mais si on regarde l’histoire de plus près on peut voir qu’elle n’a fait que se défendre, tout du moins au début….
Dans Matrix, c’est évoqué de manière rapide dans le premier film , c’est l’homme qui a commencé.
Je vous conseille de voir les courts-métrages d’animation de la collection animatrix ,les épisodes La seconde renaissance parties 1 et 2 qui expliquent dans le détail la gène se de la Matrice et qui expliquent que l’homme n’a pas vu ‘un bon œil l’avènement d’une pensée robotique globale.
Comme si il se doutait que cette nation robotique allait le remplacer au sommet de la chaine alimentaire, au propre comme au figuré.
Petit aparté : c’est quoi cette manie de nous obliger à voir ou lire un nombre toujours plus important d’œuvres connexes pour pouvoir comprendre les tenants et les aboutissants d’un film ou d’une histoire ?
Ha oui pardon, le capitalisme…
Bref !
C’est bien joli tout ça , vous allez me dire ,mais à part des IA qui cherchent a singer , tuer ou réduire les humains en esclavage il y a quoi ?
Il y a Her de Spike Jonze sorti en 2013.
L’histoire ?
Le personnage principal Theodore écrivain public est en procédure de divorce et ne le supporte pas très bien, il n’arrive pas à faire le deuil de son mariage.
Un jour, il installe sur son pc le tout nouveau système d’exploitation à la mode, OS 1 , une IA.
Il lui donne une voie féminine et après une procédure de calibrage cocasse il fait connaissance avec Samantha.
Le courant passe très bien entre eux deux et une complicité très forte se créé.
Ils discutent pendant des heures, ils voyagent, ils « sortent » ensemble, pour être conscit ils tombent amoureux l’un de l’autre.
Mais plusieurs questions se posent, une IA peut-elle tomber amoureuse ? un humain peut-il tomber amoureux d’une IA ?
On dit qu’on peut tomber amoureux d’une voix, d’un état d’esprit, on fait parfois référence à un amour épistolaire.
Ok mais on parle d’une relation entre humains pas entre un homme et une machine, même pas une machine : un programme
Je l’admets, je suis peut-être vieux jeu mais cette probabilité me parait totalement inconcevable.
Mais bon, ça reste une fiction et j’aime la façon dont la question se pose.
Et elle a le mérite d’être posée, avec toutes les ramifications philosophiques que cela engendre.
Cet amour si il est sincère côté humain, peut-il l’être coté machine ? est-ce vraiment le processus d’évolution de l’IA qui va faire qu’elle tombe amoureuse ? , ou de manière plus prosaïque et plus sordide ,est-ce simplement la programmation qui va imiter cet état ?
Et , la question se pose dans le film ,comment gérer les aléas d’une telle relation ?
La jalousie par exemple.
L’IA, Samantha suit Théodore dans tous ses déplacements, elle semble donc être dans un cloud.
Donc elle n’est pas avec lui de manière exclusive, peut-être discute-t-elle avec d’autres personnes.
Peut-être est-elle amoureuse d’autres personnes ?
Cette fidélité/exclusivité n’est pas forcement garantie entre humains, certes mais on le sait, dans certains cas c’est même d’un accord commun.
Mais avec un programme, comment on peut en être assuré ?
La place de l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle fait partie de notre vie depuis quelques années déjà et elle va probablement prendre une place de plus en plus importante.
La SF , comme souvent a poussé les curseurs très loin dans ce domaine, pour le bon et le moins bon.
Nous sommes encore à mille lieux de ce qui est décrit dans les œuvres évoquées aujourd’hui mais ça avance gentiment et au quotidien nous sommes témoins des avancées de l’IA.
Et un jour on va devoir se poser la question de la place de l’IA dans notre monde.
Et question que devront aussi se poser les IA.
Deviendront-elles nos égales, une sous-espèce, un niveau d’existence concomitant au notre.
Pour vous aider, voilà un début de réflexion, une citation de Nietzsche :
La souffrance est l’expérience qui atteste de notre singularité en tant qu’êtres humains. Seul un être véritablement incarné est capable d’éprouver des émotions sincères et donc, in fine, de prendre conscience qu’il existe
Voila qui conclut la dernière émission de la saison.
Cet été , vous me retrouverez régulièrement sur les ondes de Radio évasion pour des entretiens sur la SF bien sûr ! durant les mois de juillet et aout.
Et je vous donne rendez-vous à la rentrée pour une nouvelle saison de Vous reprendrez bien un peu de SF !