Beau Bandit, le groupe rennais aux titres mélodiques et pêchus
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Lors de notre séjour aux transmusicales de Rennes nous avons eu l’occasion d’interviewer le groupe rennais Beau Bandit. Ce nom dit peut-être quelque chose aux plus cinéphiles d’entre vous car il s’agit du titre d’un film hollywoodien des années 30. Mais attention à ne pas vous méprendre, les membres de Beau Bandit ont trouvé le nom de leur groupe avant de constater qu’il s’agissait également d’un film.
Cherchant un nom qui fonctionne aussi bien en anglais qu’en français et qui mêlerait deux termes opposés, la bande à finalement décidé de mettre en contraste la beauté et le banditisme, donnant désormais le nom de Beau Bandit à cet ensemble de musiciens.
The Big Kaboom
Au sujet de leur premier single, « The Big Kaboom », Beau Bandit nous précise qu’il ne s’agit pas d’un titre engagé. Bien que le morceau traite du réchauffement climatique et des dégâts de notre civilisation, l’ironie des paroles diffère des slogans que l’on retrouve dans les chansons engagées. Le groupe préfère traiter ces sujets en utilisant un angle qui ne soit pas ‘donneur de leçons’ et décide donc de se mettre à la place d’un enfant, créant ainsi une comptine aux paroles légères mais élaborée.
Carrière et inspirations
La passion du chanteur pour la musique apparaît dans son enfance. Habitué à chanter avec sa grand-mère et à écouter les Beatles avec ses parents, c’est un univers dans lequel il est bercé depuis tout petit. Un univers qui l’aide à s’ouvrir et s’exprimer, mais aussi à créer une cohésion entre ses pensées et lui.
Le parolier du groupe puise son inspiration dans sa consommation de rock indé américain. C’est un groupe qui se rapproche plus ou moins du groupe New Yorkais Vampire Weekend. Les morceaux de Beau Bandit sont mélodiques, mélancoliques et pêchu mais ça ne les empêches pas d’aimer les balades.
Malgré ces influences américaines, le groupe rennais prend un tournant et commence à écrire et présenter des chansons en français, rendant les messages sophistiqués de leurs titres accessibles à ceux qui ont du mal avec la langue de Shakespeare.