Le 4ème album du groupe américain The Men revient sur des bases plus crasseuse comparé aux oeuvres précédentes.
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Aujourd’hui on va parler d’un groupe de garage punk originaire de New York : The Men.
Composé de Mark Perro, Nick Chiericozzi, Rich Samis et Kevin Faulkner, le groupe est actif depuis 2008, malgré des changements de membres par ci par là. The Men en sont donc à leur 4ème album. Ce dernier, intitulé « New York City » est paru le 3 Février dernier chez Fuzz Club Records. Contenant 10 titres, il s’agit de leur album le plus crasseux depuis un moment. Les guitares sont distorsionnées au maximum et la voix de Chiericozzi est imprécise. On dirait même que l’album est plus vieux qu’il n’y paraît, avec les pistes qui sonnent comme une vieille cassette.
Bref, le premier morceau dont je vais vous parler s’intitule « Peace Of Mind ». Ryhtmé par un refrain mélodique à l’échelle punk, sur ce titre, la voix de Nick Chiericozzi sonne désaccordée. On arrive pas trop à savoir si il chante bien ou mal, mais n’est-ce pas là le concept du garage punk ? En tout cas, peu importe. Sa voix passe très bien et c’est ça le plus important. La distorsion des guitare se veut modérée sur les couplets tandis qu’elle est amplifiée sur les refrains, comme pour les démarquer du reste. Vers la fin du titre, on a en plus un solo de guitare entraînant qui vient séparer le dernier refrain du reste de la chanson. Avec un son aussi crasseux, on pourrait se demander si le titre correspond bien à l’ambiance de la chanson. Ca inspire pas forcément la paix d’esprit ce genre d’instru… Quoi que…
Pour le second titre, je voulais à la base vous parler de River Flows tout bêtement parce que le titre me rappelait le morceau « River Flows In You » du pianiste Yiruma, mais étant donné la durée du morceau, ce n’est pas possible. Je vais donc vous présenter un titre tout aussi bien, aux ambiances qui font parfois légèrement penser a du rock’n’roll. Il s’agit de « Eternal Recurrence ». A la différence des autres titres de l’album, celui-ci débute avec un fill de batterie. Le ton paraît également plus léger, notamment avec l’ajout de choeurs à certains passages. L’effet vieil enregistrement est amplifié sur la voix de Chiericozzi. Le refrain est court et les paroles sont répétitives. On a d’abord « I want to believe » dans le premier refrain avant que les paroles ne soit changées pour « I want to be free ». Pour couper ce morceau relativement calme par rapport aux autres, un solo de guitare effréné vient enflammer la du morceau avant que le dernier refrain ne viennent supplier la liberté une dernière fois.