Rebecca Black, connue pour son single « Friday » sorti en 2011, revient avec un premier album studio intitulé « Let Her Burn » et traitant des moments difficiles qu’elle a traversé.

Aujourd’hui on va parler d’une artiste que la génération des années 2000 connaît sûrement : Rebecca Black.

En effet, il s’agit de l’interprète du tristement célèbre single Friday, paru en 2011. Malgré son succès, le single aura apporté plus de négatif que de positif à la jeune chanteuse qui à commencé à se faire harceler. Mais ce harcèlement n’a pas découragé Rebecca qui a sorti le 9 Février dernier son tout premier album, et je peux vous dire qu’il y a beaucoup de changement.

Intitulé « Let Her Burn », il s’agit d’une autoprod qui contient 10 titres d’hyperpop qui mélange les sonorités d’une manière inattendue. Pour que vous compreniez un peu mieux ce que je veux dire, on va passer en revue deux titres de l’album.

Le premier morceau s’appelle « Destroy Me ». Il s’agit d’un titre synth rock au rythme rapide. Le morceau débute calmement. On a peu d’instru jusqu’au premier refrain. Là, une guitare assez heavy vient se joindre au reste et prend même le dessus sur le reste de l’instru. Ces guitares vont rester jusqu’à la fin du morceau mais elles seront tout de même moins audibles dans le deuxième refrain où les synthés vont reprendre le dessus avant de laisser à nouveau la place à la guitare. Le titre se clos sur une partie plus acoustique sur laquelle la voix de Rebecca Black sonne lointaine. Dans « Destroy Me », Rebecca Black combat ses traumatismes passés d’une voix douce, en contradiction avec la guitare heavy qui donne un côté plus combatif à la chanson.

On va maintenant parler d’un deuxième titre : Sick To My Stomach. Ce morceau est plus dans le style post disco des années 80. La chanteuse y canalise ses émotions désordonnées après une rupture douloureuse. « Sick To My Stomach » commence doucement. L’instru est douce et la voix l’est tout autant. On se sent bercé par ce début lent qui nous laisse croire que le morceau sera doux, comme une balade.  Cette idée nous sort de la tête lors du refrain, qui, sans être en totale opposition à la douceur du début, reste tout de même plus groovy que le premier couplet. On y entend des synthés, accompagnés par le chant saccadé par la respiration de Rebecca. C’est un peu comme si elle était prise dans un gros chagrin. Comme si elle pleurait de rage et que ses grandes inspirations créaient ces césures dans la musique. Les paroles « I hate her and I don’t even know her name » (je la déteste et je ne connais même pas son nom), pourraient nous aider à confirmer tout ça. C’est un titre dans lequel Rebecca exprime ses douleurs émotionnelles et physiques suite aux difficultés et douleurs amoureuses qu’elle a traversé. Le tout est finalement clos aussi doucement que le début, avec une partie percussions et voix qui part crescendo vers une douce mélodie des synthés.