La ligne de Train express régional entre Brest et Quimper a déjà été rénovée en 2017. Pourtant, sa fréquentation a peu augmenté et il reste encore beaucoup d’améliorations possibles pour rendre le TER plus intéressant que la voiture. Au-delà, il s’agit aussi de renforcer la liaison entre Brest et le sud de la Bretagne. Plusieurs structures du Finistère et même du Morbihan ont travaillé ensemble à définir les préconisations d’amélioration.
Retrouvez en ligne le cahier d’acteurs pour l’amélioration de la ligne ferroviaire Brest-Quimper
Réécoutez l'interview d'Albert Billon, président du Conseil de développement du pays de Cornouaille
Depuis plusieurs mois, les Conseils de développement de Brest, Cornouaille, pays de Lorient et Centre ouest Bretagne mais aussi les associations d’usagers réunies dans la Confédération ferroviaire bretonne, ou encore Investir en Finistère se sont réunis autour des responsables locaux de la SNCF pour proposer un projet d’amélioration de la ligne ferroviaire Brest – Quimper. Ce travail de réflexion collective voit aujourd’hui son aboutissement dans l’édition d’un rapport : un « cahier d’acteur » qui réunit les préconisations de modernisation de la ligne.
Des souhaits pour une meilleure offre de trains et plus de fiabilité de services
L’objectif est d’améliorer la fréquentation du train entre Brest et Quimper mais aussi entre Brest et Nantes afin d’éviter l’usage de la voiture et de favoriser l’utilisation des transports en commun. Ce n’est pas la première fois que ce sujet est abordé car en 2017 plus de 80 millions d’euros avaient été injectés pour améliorer cette voie, mais sans grand effet en termes de fréquentation. Cette fois il s’agit d’inciter un maximum de personnes à délaisser la voiture et à prendre le train au quotidien, y compris pour de petites distances, pour répondre notamment à la question des émissions de CO 2 mais aussi à celle du coût de l’énergie. Pour cela les acteurs ont décidé de se concentrer sur la fréquence, les horaires, les tarifs, le nombres de trains mais surtout sur la fiabilité du service. Cette dernière fait encore trop souvent défaut, de nombreux trains sont supprimés et ne sont pas remboursés.
Le but de ce projet n’est pas de révolutionner le monde ferroviaire mais de répondre à une demande, cette demande qui est économique, sociale et environnementale.