C’est beau une ville la nuit
Je paraphrase Richard Borhinger mais le parallèle s’arrête là
Au cœur de notre monde occidental moderne, la ville s’est fait un peu oublier
Elle est pourtant un des symboles du progrès et des innovations que l’on voit apparaitre dans les œuvres de sf
Mais la ville parfaite existe-t-elle ?
Je vous invite à le découvrir dans cet épisode
Vous reprendrez bien un peu de science-fiction ?
Aujourd’hui c’est beau une ville la nuit
Le jour aussi
Aujourd’hui je vais vous parler des villes dans la science-fiction
Dit comme ça, ça peut paraitre totalement hors-sujet
Petit tour rapide
On n’y fait plus vraiment attention tant nous sommes habitués au paysage urbain mais remémorez-vous quelques films connus en sf.
Blade runner ?, ok facile
Akira, moins connu mais tout aussi urbain
Vous me trouvez petit joueur ,ok je sors les muscles
Star Wars : Mos eisley où se rencontrent les duos luke/obi wan et han/chewi
Coruscant la planète ville ,capitale de la république et ensuite de l’empire
Jedha city dans rogue one ,bon celle-là on ne la verra pas beaucoup
Mais comme les autres , elle est le réceptacle d’une intrigue
Un peu de mise en contexte…
Les premières œuvres de sf n’ont pas eu forcement comme cadre une ville, Frankenstein ,considéré comme le premier livre de sf moderne, avait un cadre plutôt rural.
Et c’était d’abord l’exploration de nouveaux espaces qui primait , une sorte de continuité de l’esprit de conquête qui avait prévalu les siècles précédents.
C’est au début du 20 eme siecle que l’urbanisme a commencé à poindre son nez.
La révolution industrielle faisant son œuvre , elle a attiré à elle des cohortes de paysans qui fuyant la pauvreté des campagnes ont opté pour un labeur plus citadin.
Mais pas moins difficile.
La population urbaine grandissant ,le centre de gravité de la sf s’est logiquement déplacé vers les villes.
Les premiers gratte-ciel apparaissent dans le paysage américain à la même époque.
Symbole du progrès et spectaculaires par leur dimension, ils sont le cadre parfait pour une histoire où l’imaginaire prédomine
Une ville qui part vers les cieux
La ville verticale, c’est exactement ce qui saute aux yeux quand on évoque Metropolis de Fritz Lang.
Sorti en 1927 ,il raconte la lutte des classes entre une Elite dirigeante et le bas peuple qui trime pour que les premiers vivent dans l’oisiveté.
La répartition sociale est rendue plus simple par la verticalité du décor : les riches en haut qui profitent de la lumière du jour et les pauvres en bas qui ne voient que des lumières artificielles
Ce schéma est somme toute plutôt classique est fait directement penser à une vision religieuse de la chose
Le paradis pour les bonnes âmes et l’enfer pour les pécheurs.
A ceci près que les occupants de l’enfer n’ont péché que par le fait de naitre au mauvais endroit…
Un autre Metropolis en animé celui -là est sorti en 2001.
A l’image de la tour de Babel
D’aprés un mange d’Osamu Tezuka ,le créateur d’astro le petit robot et scénarisé par Katsuhiro Otomo ,le créateur d’Akira.
Il y a pire comme contributeurs…
Le film commence avec l’inauguration de la Ziggourat au sein de Metropolis , une megalopole à l’image de celle du film de Fritz Lang.
A ceci près que celle de l’animé est en couleur.
Et donc une ziggourat est un temple religieux mésopotamien de forme pyramidale.
Dans le cas du film, il s’agit d’une tour énorme.
Sa construction est le fait du Duc Red ,un entrepreneur megalomane.
La tour est le sujet de nombreuses rumeurs et fantasmes, elle cacherait une arme surpuissante.
Et elle serait l’outil de Duc Red dans ses ambitions de conquète du pouvoir
Au même moment arrive l’inspecteur Shunsaku Ban accompagné de son neveu Kenichi.
Ces derniers sont à la recherche d’un homme le docteur Laughton suspecté de trafic d’organes humains.
Le détective et son neveu vont donc le rechercher dans les différents niveaux de la ville et feront toute sortes de rencontres.
La référence à la tour de Babel est évidente dans ce film.
La tour de Babel est un épisode biblique racontant l’edification d’une tour.
Les refugiés du Deluge ,qui parlent tous la même langue décident de construire une tour qui touchera le ciel pour rivaliser avec dieu.
Ce dernier pas jouasse, on s’en doute ,décide que les constructeurs ne parleront, plus la même langue.
Ce qui complique severement la construction et même l’arrete….
La tour de Babel est donc devenue le symbole d’une entreprise trop ambitieuse et qui va en quelque sorte s’effondrer sous son propre poids ,a force de vouloir acquérir un pouvoir infini
Autre ville où la verticalité est prédominante , le New York du 5 eme élément
Dans cette ville les ascenseurs ont des allures de trains express , ce qui donne une idée de la taille des immeubles.
Dans cette ville il y a aussi des voitures volantes , fantasme ultime de la vision idéale des villes de l’an 2000 telles qu’on les imaginait dans la première partie du 20 eme siecle.
On est en 2023 et toujours pas de voitures volantes….
Autre ville avec des voitures volantes : le los angeles de 2019 dans Blade Runner.
Toutes ne volent pas ,il semblerait que ça se limite aux voitures de police.
C’est déjà un bon début
Mais cela semble être la seule partie positive de cette ville….
Elle semble ètre plongée dans une nuit permanente, c’est juste la pollution, ne vous inquiétez pas
Enfin …
Il pleut, quasiment tout le temps
Le premier qui dit qu’on se croirait en Bretagne ,il sort.
Le Los Angeles de blade runner est une ville très dense, cosmopolite ,avec toutefois une prédominance de la culture asiatique.
Ben ,dans une configuration urbaine occidentale, une touche d’exotisme asiatique apporte tout de suite un coté universaliste.
Bon on va laisser derrière nous une Californie en mauvais état et on va se rendre dans une ville plus romantique : Paris
Paris martyrisée , mais Paris dans la SF
La capitale française est le lieu en partie d’un des meilleurs films de sf de ces dernières années.
Selon une source fiable et impartiale : moi
Ce film, c’est Inception de Christopher Nolan et sorti en 2010
On y voit Paris sous un jour nouveau ,terrain d’expérimentation d’une architecte en devenir qui s’amuse a créer des lieux.
Voire de littéralement se faire replier sur elle-même la ville avec ses fameux toits mansardés.
Architecture des villes qui aura son importance dans d’autres séquences du film.
Quelle sensation enivrante que de pouvoir créer une ville entière.
Certes dans un monde onirique mais qui devra paraitre réel
C’est un champ d’exploration et d’expérimentation infini.
Il y a un petit coté divin dans la chose ,créer un bout de monde et le voir vivre et même y vivre.
Mais dans le film, ce ne sera pas aussi idéal…
Dans la série on triture une ville, il y a Dark city d’Alex Proyas sorti en 1998.
Au début du film on découvre un homme qui se réveille dans une baignoire, il a le front ensanglanté et semble un poil désorienté.
Il ne sait pas ce qu’il fait là et ne se souvient pas de son nom.
Va donc commencer pour lui la découverte de son identité.
Quel rapport avec le ville me direz-vous
J’y viens un peu de patience chère audience
Il commence tout juste a réunir des bribes de souvenirs qu’il se fait pourchasser par des hommes en imperméable noir.
Le film est dans son traitement dans la lignée des polars noirs des années 50
Avec son ambiance sombre, le héros aux abois ,le policier taciturne et la femme fatale.
Démarre alors une chasse à l’homme dans cette mystérieuse cité
Et pour le moins étrange
En effet à minuit pile, tout s’arrête, les gens s’endorment ,le temps se fige.
Notre héros John , ne s’endort pas et assiste à la transformation de la ville des bâtiments surgissent de terre ,littéralement !
D’autres diminuent en taille ou voient leur aspect modifié
Leurs occupants changent également, de simples prolétaires deviennent des bourgeois.
Tous ces changements sont mis en scène par ces mystérieux hommes en noir.
Vous vous doutez que ce ne sont pas des humains.
Et que cette ville n’est pas vraiment une ville.
On ne peut en sortir , il fait toujours nuit
Attention spoil : revenez dans environ 30 secondes pour ne pas vous faire divulgacher
La ville est un laboratoire dirigé par des extraterrestres qui ont enlevé des humains et qui ,tel des souris les font évoluer dans un labyrinthe.
En changeant tel ou tel paramètre.
Afin de savoir ce qu’est l’humanité.
Il est étonnant de noter les similitudes avec un autre film sorti 1 an plus tard
Une ville souvent plongée dans la nuit, un héros qui chercher à savoir ce qu’il fait là , des hommes en noir qui le poursuivent ,une réalité qui n’est pas vraiment fiable
Hé oui Matrix
Justement dans Matrix ,la ville n’est plus l‘apanage des humains, les machines aussi ont leur cité.
Et bizarrement elle semble proche dans son schéma de construction d’une agglomération humaine.
Mais elles au moins ont droit de vivre à l’air libre, alors que les humains sont terrés dans des grottes.
Paris a eu droit les honneurs d’un autre film ,français celui-là ,film d’animation plus précisément
Renaissance réalisé par Christian Volckman et sorti en 2006
Nous sommes en 2054 et l’histoire est somme toute classique , un policier l’inspecteur Karas est à la recherche d’une femme disparue.
On y découvre un Paris surélevé qui prend de la hauteur par rapport à la ville que l’on connait peu prolixe en gratte-ciels.
L’aspect du film peut être déroutant , il est en noir et blanc ,tout en clair obscur.
Un autre film d’animation a plutôt misé sur la couler pour mettre l’architecture en avant
Une jungle urbaine …
Akira
Dès les premières images, le paysage urbain est mis en avant avec ses tours monumentales qui donnent l’impression de vous écraser.
La ville semble récente mais comme pour la France d’après-guerre la reconstruction n’a pas fait dans le détail.
En 1945 la France était en piteux état et il fallait reloger vite les sans abris jetés dans la rue à cause des destructions.
Et le béton a été un matériau de choix jusqu’à l’overdose
Ce fut un programme d’urgence et l’efficacité était de mise ,on ne s’embêtait pas a à réfléchir a ce que cela pourrait donner plus tard.
Ainsi furent créées les banlieues et leur histoire pas vraiment flamboyante
Dans Akira on a l’impression de revivre la même chose ,un urbanisme d’après-guerre et c’est le cas.
Dans l’histoire on sait qu’une troisième guerre mondiale a eu lieu 37 ans auparavant.
La foret de gratte-ciel a engendré une jungle urbaine.
L’urbanisme de masse a donné un paysage déshumanisé.
Le béton comme horizon, c’est pas fou-fou come perspective d’avenir.
C’est bien beau tout ça vous allez me dire, oui je vous connais un peu.
Mais il n’y a pas des exemples de ville optimiste qui donne envie parce que pour le moment, l’ambiance est pas dingue…
Un peu de positivisme !
Bon ok ,je vais vous donner quelques exemples positifs , allons faire un tour au pays des bisounours !
Bon alors, qu’est-ce que j’ai en stock …
Ha voila !
Elysium de Neil Bloomkamp , il s’agit d’une ville dans une station spatiale.
Un magnifique cadre verdoyant , une météo toujours favorable
Des maisons luxueuses , une communauté riche et bienveillante
Un système de soin au top et zéro criminalité
Sinon il y a le film l’âge de Crystal
Dans un monde post-apocalyptique ,l’humanité vit dans des villes protégées par des dômes .
Les progrès de la technologie font que quasiment personne ne travaille et l’existence de la population est tout entiere tournée vers les loisirs.
Chouette dites-donc
Sinon j’ai Demolition man
Après une catastrophe naturelle la ville de San Angeles est édifiée avec pour mot d’ordre la non-violence
Dans la ville règne un calme bienfaiteur , rien ne vient perturber la quiétude de ses habitants
Dans I Robot , la ville est gérée par une intelligence artificielle et tout se passe pour le mieux
Voyez donc ,des villes de science-fiction ou tout va comme sur des roulettes ,ça existe
De vrais paradis sur terre ,ou presque pour Elysium , tout n’est qu’ordre et beauté, luxe,calme et volupté
Ou pas …
Comment ça ,je suis cynique ?
Vous croyez ?
Ha flute ,ça s’est vu !
Non mais vous vous attendiez à quoi ?
Vous savez très bien que la sf n’est pas là pour vous faire plaisir, pour vous brosser dans le sens du poil.
Dans Elysium, c’est une caste d’hyper riches qui vivent dans cette station spatiale au détriment des pauvres qui sur Terre se ruinant la santé pour faire tourner les usines.
Et si quelqu’un s’approche trop près d’Elysium , hop un missile et c’est réglé…
Dans l’âge de Crystal, vous êtes éliminés à 30 ans pour préserver les ressources.
Dans démolition Man , La tranquillité est obtenue par un flicage permanent et intrusif , la bien-pensance règne en dogme.
Dans I robot , l’Ia qui règne sur la ville considère que l’humain est un fléau et veut l’éradiquer.
C’est bon je peux reprendre la litanie de ces villes qui ne vous veulent pas que du bien ?
Merci
Après ce n’est pas de la faute des dites villes , c’est plutot le contexte qui en fait un terrain un poil hostile.
Dans Dredd , Megacity one est une ville refuge, un oasis au milieu d’un désert radioactif.
C’est la surpopulation et tout son cortège de désagrément qui en font un véritable enfer.
Plus tôt, j’ai dit qu’il n’y avait pas d’exemple positif
J’ai peut-être parlé trop vite
Une vraie vision ?
Il existe au moins 1 film qui évoque de manière lumineuse une ville de sf.
Dans Tomorrow land ou à la poursuite de demain en français
On suit les péripéties d’une jeune femme un peu rebelle qui va apprendre qu’il existe un monde parallèle hors du temps et de l’espace.
Ce monde est parfait, on y voit une technologie foisonnante et débridée.
Une cité lumineuse et en harmonie avec la nature
Ou tout le monde semble être heureux
Ou tout du moins une société ou les vicissitudes évoquées plus haut ne semblent pas exister ,tout est clair ,propre, fonctionnel
A noter qu’il ne semble pas y avoir de voiture ,coïncidence ?
A vous de voir
Dans ce film la cité n’est pas vraiment un personnage de l’histoire.
Il s’agit plutôt d’une vitrine, une proposition de ce pourrait être le futur ,à condition que
A condition que les bonnes personnes fassent les bon choix au bon moment
Car cet endroit est une probabilité ,un futur incertain
On l’apprend plus tard dans le film et on le voit, c’est que la cité est où se rendent les personnages n’est plus que l’ombre d’elle-même
Vide , terne, envahie par la vegetation
Ses habitants decouragés sont partis.
Leur passé n’a pas tenu ses promesses et donc le futur n’a pas tenu les siennes
Tout ce que l’héroïne a aperçu au début du film ne s’est pas passé ,faute de bonne volonté.
Le message est un peu naïf : soyez optimistes ,defendez vos idées, soyez force de proposition et l’avenir vous remerciera
La ville n’est que le symbole du propos mais c’est une ville que la réalisateur a choisi pour représenter les alternatives du futur
Il aurait pu situer l’action dans un vaisseau spatial par exemple
Elle est un medium visuel très clair de l’évolution de la société.
En faisant abstraction des gadgets de chaque epoque , on peut facilement estimer une période en regardant une ville.
Ne serait-ce que par l’architecture
Et ça pour un chef décorateur c’est facile.
On veut faire futuriste ?
Pas de problème, on choisit un immeuble ou un site dessiné par un archi un peu novateur
Pour le film a la poursuite de demain, ils ont suivi ce schéma
Ils ont tourné les scènes de la ville du futur à la cité des arts et des sciences de Valence en Espagne
Dessinée, entre autres par l’architecte espagnol Santiago Caltrava qui imagine des bâtiments très organiques.
L’architecture moderne aide beaucoup a créer une ambiance futursite/sf
Et pas besoin d’aller très loin
De la SF en région parisienne
Dans le dernier opus d’Hunger games , une scène a été tournée à Noisy le grand en Seine Saint Denis
Les espaces d’Abraxas ,pas facile à dire sont un ensemble d’immeubles d’habitation que l’on doit à l’architecte espagnol, encore un !, Ricardo Bofill
Pour ceux qui ont vu le film, allez voir sur internet ,ça va vous parler
Ou même ceux qui ne l’ont pas vu, c’est toujours sympa de découvrir les créations de ces deux archi.
Tant qu’on est a évoquer Hunger Games ,le distinguo entre les districts et la capitale est flagrant
Les districts sont représentés un peu comme des banlieues ouvrières où s’entassent les petites gens ,les laborieux
A contrario du Capitole ,le siège du gouvernement, qui est une cité immense majestueuse aux accents Rome antique.
Tout y est fastueux comme pour rappeler aux autres districts que c’est ici le lieu du pouvoir, que c’est ici que siègent les tauliers.
Mais gare , même Rome a chuté ….
Ensuite qu’est-ce qu’on a
Pele-mele : Predator 2 qui troque la jungle d’Amérique centrale contre celle tout aussi hostile de celle de Los Angeles
District 9,rien à voir avec hunger games, de Neil Blomkamp
On y découvre un township pour extraterrestres à l’image de ce que furent les bidonvilles pour les noirs en Afrique de sud pendant l’apartheid
Et pourquoi je parle au passé , c’est toujours le cas
Robocop , là c’est Détroit qui accueille l’action .
Une ville pourrie, gangrénée par la violence et la misère ,coïncidence ?
Dans ce film il est question de rebâtir la ville ,d’en faire une cité du futur sur les ruines de la ville actuelle
On rase tout et on recommence ,séduisant mais voué à l’échec
Ce n’est pas parce qu’on construit des bâtiments tous neufs que le contexte social va changer comme par magie.
Les espaces d’Abraxas ,c’est vraiment chiant a prononcer, en sont l’exemple parfait .
Pensés comme un palais du peuple ,l’idée de départ a vit fait place à l’insécurité.
Comme quoi , il ne suffit pas de faire beau ,pour régler tous les problèmes.
J’aimerais aussi parler d’un film qui n’est pas de la science-fiction , mais dont l’idée originale est issue de l’imagination d’un des maitres de la SF : Philip K Dick
Le temps désarticulé , si jamais vous voulez découvrir le roman
Ce film ,c’est le Truman Show
Un homme est filmé depuis les premiers jours de sa vie à son insu.
La ville où il vit est un gigantesque plateau de télévision ,tout y est faux
Cette petite ville à la perfection artificielle est justement trop belle pour être vraie.
Si vous avez déjà vu ce film, avez-vous eu comme moi ce sursaut de paranoïa juste après son visionnage ?
Une ville de rêve ?
Symbole facile mais o combien parlant d’une civilisation moderne ,la ville dans la sf a toujours été un bon indicateur
Indicateur d’une société florissante et technologique
Indicateur d’une société à la dérive ,sans espoir
Très manichéenne quand elle se dévoile dans sa verticalité ou alors ouverte sur le monde quand elle est lumineuse
On se rend toutefois compte que majoritairement si c’est trop beau pour être vrai et bien … ça l’est !
La mariée était trop belle …
Comme si il fallait qu’une ville soit moche, sale , délabrée pour convaincre de sa probité.
Faut-il forcement qu’une cité radieuse cache en son sein un maléfice ?
Une ville de science-fiction serait-elle une Dorian Gray en puissance ?
En extrapolant à la société , le confort se paye-t-il avec la sueur et le sang des plus malheureux ?
A de rares exception près ,il est force de constater que le paradis artificiel que constituent les villes de sf a un prix a payer
Serions-nous près à la payer ?
Je vous donne rendez-vous dans un mois pour un prochain numéro de Vous reprendrez ben un peu de science-fiction