Démocratisées depuis une vingtaine d’années en France grâce au progrès des appareils connectés, les structures scientifiques font de plus en plus appel à de l’aide extérieure pour mener à bien des projets. C’est pour cela que diverses structures mettent en place des ateliers de sciences participatives. Biodiverstissons, dont Julie Rieunier est la gérante, fait partie de ces intervenants.

Qu’est ce que les sciences participatives ?

Les sciences participatives ont pour but de faire participer des personnes bénévoles qui ne sont pas des scientifiques pour mener à bien de réels projets, des protocoles ou des programmes scientifiques pour lesquels, la présence humaine est indispensables pour récolter des données, des informations sur le terrain.
Les sciences participatives touchent essentiellement les activités de protections environnementales, car il s’agit, la plupart du temps, d’activités non dangereuses. En effet, ses protocoles consistent à récolter des données via un comptage ou à des observations d’évolution d’un site comme l’érosion d’une falaise.

 

Des sessions solidaires et encadrées

Les ateliers de ramassages des déchets sont extrêmement encadrés par un ou plusieurs protocoles scientifiques, car les données récoltées lors de ces journées sont redistribuées à l’ensemble des structures locales, nationales voir Européennes : «  il n’y a pas de concurrence entre les structures scientifiques, les entreprises ni même les associations » souligne Julie.

 

 

Et concrètement ?

Les sites cibles sont toujours les mêmes, le niveau de sécurité y a déjà été établi et cela permet aussi de quantifier les déchets saisons après saisons, années après années.
La journée commence par quadriller la zone avec des piquets, les participants s’arment de bottes et ramassent les déchets visibles. Ils ne s’agit pas de creuser dans la vase ni de trop la piétiner car il est impératif de préserver la densité de micro-organismes nécessaire au maintient de l’écosystème.
Ensuite le tri est effectué manuellement et parfois en plusieurs fois, afin d’affiner la qualité du tri.
Un bilan, un temps de réflexions et de discutions en fin de journée sont proposés et parfois, comme on l’entend dans le reportage, la quantité de déchets sur une si petite zone éveille les consciences…ce qui est pour Julie, en plus de participer au maintien d’un environnement qualitatif, une véritable source de satisfaction et de motivation !