Pour un besoin de financement ponctuel, une association peut se passer de prêt bancaire. Il est tout à fait possible de se prêter de l’argent entre associations ou d’emprunter à ses adhérentes et adhérents. Guillaume Hardy, responsable des ressources de l’Espace associatif de Quimper Cornouaille nous en explique les modalités.
La chronique de la vie associative est proposée chaque mois dans Lem en partenariat avec l‘Espace associatif de Quimper-Cornouaille
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Les associations peuvent tout à fait emprunter à leurs adhérentes et adhérents ou à d’autres associations ; il faut que ce soit le CA qui le décide officiellement. Ce type de prêt est surtout recommandé en cas de besoin de trésorerie ponctuel, en attendant une subvention par exemple.
Une convention doit définir les conditions de remboursement, le taux éventuel, le calendrier etc.
Des associations peuvent se prêter de l’argent si elles sont toute deux reconnues d’intérêt général depuis au moins 3 ans, si l’objectif social du prêteur permet ces prêts ; et sur décision par le Conseil d’administration. Les taux d’intérêt sont alors calqués sur le livret A ; la nature du prêt et son objet doivent être très clairs et l’argent doit bien être utilisé comme pré-défini.
L’association emprunteuse doit produire un tableau de trésorerie, un bilan et un compte de résultat pour le prêteur ; le cas échéant, elle doit aussi prouver l’attribution future d’une subvention. Tout est établi noir sur blanc dans une convention.
Si le montant du prêt est supérieur à 5000 €, il faut en faire la déclaration auprès de la DGFIP.